Prescripteurs de saines addictions

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    16 mai 2022

    Je n'avais pas conscience d'avoir besoin de ce livre avant de le terminer aujourd'hui. Un moment suspendu à l'écart de l'urbanisme et de la civilisation. Il y a quelque chose d'inexplicable dans ce livre qui nous pousse à poursuivre alors que notre cerveau prend tout doucement conscience que nous approchons trop vite de la fin.

    J'ai aimé vivre dans ce marais, dans cet enclos de nature luxuriante, vivante, sauvage. J'ai aimé souffrir, grandir, apprendre et évoluer avec Kya. J'ai détesté Chase presque aussi vite que j'ai adoré Tate, un personnage passionné et passionnant, érudit, bienveillant et profondément bon.

    Enfin, je me suis longtemps demandée à quoi pouvait bien servir cette double temporalité. Jusqu'au bout, j'ai adoré les deux et à 3 pages de la fin, j'ai compris. J'ai basculé et j'ai remis en cause tout ce que je croyais penser de ce roman.

    Magistral.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    14 novembre 2020

    On peut dire de ce roman que si vous ne l’avez pas encore lu vous avez de la chance! La chance de découvrir Kya qui dès ses 10 ans, en 1956, doit se débrouiller seule. Elle vit dans les marais de Caroline de Nord et en grandissant elle devient « La fille des marais », experte en faune et flore mais marginalisée et rejetée de tous, ou presque. Ce roman m’a fait penser à un de mes romans préférés «  Le prince des marées » de Pat Conroy, un éloge à la nature un roman fleuve inoubliable, un ÉNORME coup de cœur !
    Valérie


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    14 mai 2020

    Une histoire prenante

    Titre énigmatique pour un roman magnifique, qui est porté par Kya, la fille des marais, en Caroline du Nord. Elle est abandonnée à dix ans par sa mère puis par ses frères et sœurs et aussi par son père violent et qui boit. Elle va survivre dans ce milieu hostile d'abord physiquement puis grâce à Tate, un garçon qui lui apprend à lire, et elle va se passionner pour tout être vivant des marais, insectes, oiseaux et plantes. Plus tard, elle écrira des livres d'ornithologie. Beau personnage face à l'adversité et la solitude, confronté à un procès pour meurtre prémédité. Elle fera face au racisme, au rejet car différente, mais sera aidée par quelques personnes que l'on voudrait connaître. Bel éloge de la nature, des sentiments humains, qui nous montrent que nous touchons à l'essentiel.
    Précipitez-vous vers cette belle lecture !


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    14 avril 2020

    Page turner....

    Ce roman est un enchantement, un passeport pour l'évasion et l'envie de se rapprocher de la nature, mêlant intrigues, naturalisme et poésie. Vous aurez du mal à le lâcher !


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    12 mars 2020

    De ceux qu'on ne peut oublier

    Un ami me l'a conseillé, voici le message que je lui ai envoyé : "Il me reste encore 100 pages, il ne me reste que 100 pages... J'ai envie de reprendre ma lecture, je ne veux pas que ça se termine... Je veux sortir de cette cellule, je ne veux pas quitter les marais, pas quitter Kya."


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    24 février 2020

    coup de coeur Sophie

    Kya est une enfant élevée dans le marais de Barkley Cove en Caroline du Nord .
    Abandonnée petit à petit par sa famille, à dix ans elle se retrouve seule à survivre dans cet environnement hostile .
    Premier roman magistral et lumineux de cette auteur américaine qui à travers le parcours de cette fillette aborde les sujets délicats du racisme, des préjuges, de la préservation de la nature et surtout de la solitude ...
    A la fois roman d’apprentissage, intrigue policière et amoureuse j’ai vraiment été bouleversée par ce livre et j’espère que comme moi vous serez émue par la « fille des marais »


  • Conseillé par
    15 mars 2021

    Etats-Unis, marais

    Je me décide enfin à ouvrir ce roman qui a été plébiscité lors de sa sortie, à juste titre.

    Je ne vous écrirai donc pas que le roman raconte l’histoire de Kya, alias La fille des marais. Comment, abandonnée par sa famille, elle réussit à survivre, apprend à lire grâce au jeune Tate, peint de magnifiques aquarelles et devient une autrice naturaliste publiée.

    Même si je ne connais rien à l’écosystème des marais, j’ai tout de même aimé les descriptions de la flore et de la faune sauvage qui peuple ce milieu.

    J’ai aimé la ténacité de Kya, mais je ne l’ai pas approuvé de sans cesse se cacher.

    J’ai trouvé intéressante l’enquête policière à propos de la mort tragique de Chase, le jeune beau prometteur de la ville. Même si le déroulé au tribunal a failli avoir raison de ma patience.

    J’ai failli avoir une indigestion de gruau de maïs, seule plat que Kya sait cuisiner enfant.

    J’ai aimé le grand héron bleu qui passe ses journées comme une vigie devant la maison de Kya.

    J’ai aimé la poétesse Amanda Hamilton que Kya prend plaisir à citer. Un peu de poésie maison dans ces pages.

    Un roman riche à plus d’un titre, et bouleversant à la fin.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la collection de plumes et de coquillages de Kya.

    https://alexmotamots.fr/la-ou-chantent-les-ecrevisses-delia-owens/


  • Conseillé par (La Compagnie des Livres)
    24 janvier 2021

    Un roman atypique... Pour un voyage inoubliable

    Le destin d'une enfant qui apprend à grandir toute seule et devient une femme libre et sauvage. Une belle leçon de vie et de nature qui a ensoleillé mon confinement.


  • Conseillé par
    11 juin 2020

    Mais quelle belle histoire !
    4 000 000 de lecteurs conquis.
    Je me suis dit, c’est trop, ça doit être commercial.
    Et bien, je suis la 4 000 001ème lectrice conquise.
    Quand Kya eut sept ans, sa mère est partie, puis ses frères et ses sœurs, puis son père.
    Si bien qu’à dix ans, elle se retrouve seule dans un semblant de maison au cœur des marais.
    Elle apprend à se débrouiller seule.
    C’est très émouvant.
    Osmose totale avec la nature.
    Elle ne connaît que trois personnes :
    Tate, un jeune garçon qui lui apprend à lire
    Jumping, un vieux noir à qui elle vend des moules pour survivre
    La femme de Jumping, qui lui donne des vêtements.
    Le reste du village la rejette.
    Pour eux, elle est la va-nu-pieds, la « fille des marais »
    Quelle force habite cette petite fille qui deviendra une femme blessée et farouche, mais célèbre.
    Quelle emprise sur elle-même pour vivre une telle vie de solitude.
    C’est franchement magnifique.
    En plus, l’écriture est belle, limpide.
    J’ai été sous le charme du début à la fin.
    Je ne sais pas quoi dire de plus ; les qualificatifs me manquent.


  • 30 mai 2020

    Grand roman populaire de qualité qui nous tient en haleine de bout en bout, un hymne à la nature et aux valeurs essentielles

    Toute sa vie Kya a vécu dans une cabane délabrée au fond des marais de Caroline du Nord. Abandonnée au fil du temps par les siens qui fuient un mari ou un père alcoolique et violent, elle se retrouve seule et livrée à elle-même à 10 ans, à charge pour elle de grandir et de se débrouiller seule. Rude apprentissage de la vie pour celle que les habitants de Barkley Cove appellent « la fille des marais ».
    Isolée et ne pouvant compter que sur elle, Kya met à profit sa connaissance de la nature pour survivre, dans ce vaste terrain de jeu et d’apprentissage qui la protège à l’instar des bras maternels qui lui font défaut. Mais abandonnée par les uns et rejetée par les autres, la solitude pèse de plus en plus sur la jeune fille jusqu’à sa rencontre avec Tate, un jeune garçon doux et bienveillant qui lui apprend à lire. C’est désormais un univers nouveau qui s’offre à elle, infini et précieux. C’est également des sentiments inédits qui la traversent, l’amitié puis l’amour, rompant ainsi sa solitude mais l’exposant à d’autres tourments. Délia Owens est biologiste et zoologiste, elle a écrit ce premier roman à 70 ans. Vendu à des milliers d’exemplaires dans le monde, « Là où chantent les écrevisses » est un grand roman populaire de qualité qui nous tient en haleine de bout en bout, un hymne à la nature et aux valeurs essentielles.


  • Conseillé par
    6 mai 2020

    Je n'ai pas pu lâcher ce livre que j'ai fait partager ensuite. Merci Antoine :)


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    29 janvier 2020

    1952, Caroline du Nord, Kya a six ans. Elle vit entourée de ses parents et de ses frères et sœurs dans le marais. Le jour où Ma part avec ses belles chaussures, Kya sait qu’elle ne reviendra pas. Peu à peu, tous les membres de sa famille fuient le père alcoolique et violent. Même Pa finit par ne pas revenir. La petite fille doit alors apprendre à survivre seule. Elle devient celle que tout le monde surnomme La fille des marais, sauvage et insaisissable. Impossible pour elle de se confronter aux autres et d’aller à l’école, elle observe la vie dans la nature. Seul Tate réussi à l’apprivoiser. Avec lui, elle découvre la lecture, l’écriture, les sciences naturelles et la poésie. Et l’amour aussi. Mais Tate doit finir ses études loin du marais et l’abandonne également …
    1969, le beau Chase est retrouvé mort dans le marais. Qui peut en vouloir à ce jeune garçon à l’avenir prometteur ? L’enquête se dirige immanquablement vers Kya : elle seule connait le marais comme sa poche. Mais les hommes l’ont trop déçue, il lui est impossible de donner sa confiance à qui que ce soit, même pour sa défense.
    De page en page, les deux époques finissent par se rejoindre doucement. Experte reconnue sur la faune et la flore du marais, on découvre une femme naturelle et candide, prisonnière de la solitude qui s’abat sur elle tout au long de sa vie. Roman de l’abandon et de la construction de soi, le marais devient la terre nourricière et la mère aimante. Dans cet univers marécageux, des poèmes traversent les chapitres, légers comme les plumes que Kya collectionne. On la suit sur son bateau dans le labyrinthe du bayou ; on nourrit les goélands et les mouettes ; on s’émerveille devant la beauté de la plume fine et noire du grand héron bleu et on veut découvrir avec elle là où chantent les écrevisses … Et si finalement c’était ça la liberté ?