Prescripteurs de saines addictions

Le cadeau d'une vie
EAN13
9782280815260
ISBN
978-2-280-81526-0
Éditeur
Harlequin
Date de publication
Collection
Jade
Poids
384 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais

Le cadeau d'une vie

De

Harlequin

Jade

Indisponible

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Prologue?>« Il n'est pas seul. »L'agent spécial Eliot Randolph entendait encore résonner l'avertissement du sergent.« Quelqu'un est avec lui. »Il secoua la tête. Cette phrase l'obsédait. S'il avait écouté Peter...Mais avait-il eu le choix ? Une minute de plus et Ramirez leur aurait échappé. Ils se seraient retrouvés à la case départ, encore une fois.Il vida son verre de whisky et alluma une cigarette. Depuis qu'il avait atterri dans ce café, une heure plus tôt, il avait fumé plus de la moitié de son paquet.Derrière le bar, le serveur essuyait les verres en lui jetant des regards en biais.Eliot leva son verre.— Un double.Le barman émit un grognement. Eliot paya, vida son verre d'un trait et le poussa sur le comptoir verni.— Un autre.S'il avait su, jamais il ne serait rentré dans ce maudit bureau, même s'il tenait à coincer Ramirez coûte que coûte.Mais comment aurait-il pu savoir que la personne qui se trouvait dans la pièce avec lui n'était pas complice ? Tout le monde connaissait cet avocat véreux dans la ville. Cet homme était un danger public. C'était la vie de centaines d'enfants qu'il mettait en danger par son trafic de drogue. Sans compter les autres malversations.Il y avait longtemps que le FBI essayait de le confondre mais, faute de preuves, il se tirait toujours d'affaire.Cette fois, Eliot avait réuni des charges suffisantes pour l'envoyer sous les verrous pour un bon bout de temps. En dehors de ses fraudes fiscales, de ses manipulations financières douteuses et de ses tentatives de corruption auprès d'agents de l'Etat, il serait condamné pour meurtre.Sa dernière victime était une belle jeune femme blonde, vêtue d'une robe bleue. Innocente, bien sûr. Mais qui s'était trouvée là par hasard. Au mauvais endroit, au mauvais moment.Même si ce n'était pas lui qui avait appuyé sur la détente, Eliot se sentait responsable de sa mort. Il était intervenu, alors que l'agent l'avait averti de sa présence dans le bureau.— Encore un, demanda-t-il, la bouche pâteuse, marquez-le sur ma note, je paierai tout à la fin.Il porta le verre à ses lèvres.Il eut beau fermer les yeux, très fort, les images ne s'effaçaient pas. L'alcool ne brouillait pas l'horrible vision.— Je peux m'asseoir ?Ses paupières étaient lourdes. Il tourna lentement la tête vers la voix féminine et crut à une hallucination. Il plissa les yeux pour mieux cerner le visage qui se penchait vers lui.— Puis-je ? répéta-t-elle, en désignant le tabouret qui se trouvait à côté de lui.Il opina de la tête. La femme prit place. Ses cheveux étaient blonds et longs, comme ceux de l'autre. Elle lui ressemblait comme deux gouttes d'eau. Etait-ce un effet du whisky ou alors était-ce son fantôme ?— Vous êtes seul ? demanda-t-elle encore. Il tenta de l'observer à travers les brumes de l'alcool. Elle ne portait pas de bleu. Oubliant sa cigarette qui se consumait dans le cendrier, il en sortit une autre du paquet écrasé dans sa poche de veste.— Je suis seule, moi aussi, mais je ne suis pas habituée. Et vous ?Il alluma sa cigarette.— Vous prenez un verre ?Evidemment, elle avait changé de robe parce que la bleue était tachée...— Avec plaisir. Un verre de vin, s'il vous plaît, lança-t-elle au serveur. Du rouge.Voilà ce qui avait taché sa robe. Du vin rouge, tout simplement...Son cerveau tournait dans le vide. Il n'avait plus ni la force ni la capacité de chercher une autre explication à ce changement de tenue. Il vida son verre. Cette inconnue serait une compagnie jusqu'à ce qu'il ne tienne plus debout.Ensuite, il irait s'effondrer sur le lit de la chambre qu'il avait réservée dans un motel tout proche.— Ça ne vous ennuie pas que je sois assise à côté de vous ?Non, au contraire. Sa présence lui permettait de ne plus penser à rien.— C'est juste que... Je n'aime pas être seule. Quand je suis entrée ici, tous les hommes m'ont déshabillée du regard. Je ne sais pas pour qui ils me prennent. Mais vous, vous ne me regardez pas comme eux. Vous êtes respectueux... pudique, même...Pudique, lui ? Pas vraiment.Pour dire le vrai, il n'avait pas les yeux en face des trous, et la lumière tamisée du bar n'arrangeait rien. Il bredouilla une réponse qui sembla la satisfaire.
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