Prescripteurs de saines addictions

Conseils de lecture

21,90
Conseillé par (Librairie Madison)
7 mai 2018

Passionnant !

A l'approche de la quarantaine et fraîchement divorcée, Sarah ne s'attendait pas à retrouver l'amour si vite et de façon si inattendue. En effet, alors qu'elle rend visite à ses parents en Angleterre, elle rencontre Eddie. Ils vont passer sept jours passionnés à l'issue desquels ils jurent de se revoir bientôt ; mais, de retour aux Etats-Unis où elle travaille, Sarah n'a pas de nouvelles. Bien que ses amis lui conseillent de l'oublier, elle s'obstine à penser que quelque chose de terrible lui est arrivé.
Et nous aussi, lecteur, qui avons assisté à l'éclosion de cet amour sincère, nous nous interrogeons : quel drame caché peut-bien rendre leur histoire impossible ?
Un magnifique roman, touchant sans être mièvre et qui réserve bien des surprises.


21,90
Conseillé par (Librairie Madison)
7 mai 2018

Ceci n'est pas un livre de Franck Thilliez : vous avez en main le roman posthume d'un célèbre auteur de roman policier dont la fin a été rédigée par son fils. L’héroïne est elle-même écrivain, de polars très sombres, et elle préserve farouchement son identité, surtout depuis la disparition de sa fille, victime revendiquée d'un tueur en série. Mais il est difficile pour elle et son mari de faire leur deuil car le corps n'a pas été retrouvé. Serait-ce celui découvert par la police dans le coffre d'une voiture à Grenoble ?
Un roman en poupées russes à l'intrigue implacable qui permet à Franck Thilliez de s'offrir une belle mise en abîme.
Noir, tourmenté à l'image de ses personnages...diablement efficace.


De la gouttière

10,70
Conseillé par (Librairie L’Intranquille Plazza)
5 mai 2018

Une BD sans texte adorable

Découvrez le nouveau numéro de Pas de deux, une série de Bd sans texte aux très jolis dessins et aux idées bien pensées !

Dans ce tome, la petite fille court après une petite souris verte, et se fait un nouvel ami (amoureux?), qu'elle embarque dans son aventure ! Vous trouverez là une histoire pleine de malice et de clins d'oeil.

Je salue particulièrement l'idée d'ouverture d'esprit qu'a eu l 'auteur en habillant la fille en bleu et le garçon en rose. Un détail dans l'histoire très apprécié, qui peut ouvrir un dialogue avec les enfants, ou au moins un questionnement !


Conseillé par (Librairie Papeterie du Marché)
2 mai 2018

Génial !

Des histoires autour de la Guerre d'Espagne, souvent dans le regard d'enfants. Chaque histoire possède sa couleur. L'ensemble dégage beaucoup de force et de poésie.
Il est question de résistance et pour le prisonnier, l'espoir de recouvrer sa liberté... l'espoir au bout du chemin...
Ce livre est un trésor d'imagination où la musique des mots a son importance... je vous le conseille vivement !
Daniel


15,00
Conseillé par (Libraires Ensemble)
2 mai 2018

Indispensable quête de soi

Fatma s’est affranchie des siens il y a vingt-cinq ans pour devenir la femme qu’elle voulait être, aux Etats-Unis. Mais la maladie de son père l’oblige à rentrer en France, dans son HLM de toujours où elle retrouve sa mère, sa sœur Élif et toute la communauté turque, tous les gens de sa vie d’avant. Mais si la présence de chacun et le décor de banlieue tranquille n’ont pas changé, les mentalités ne sont plus du tout les mêmes et Fatma ne reconnait personne.
En mettant en scène le retour aux origines de Fatma, Sema Kiliçkaya compare avec finesse la France des années 80 à celle d’après Charlie Hebdo. Véritablement prise au piège par toutes ses cultures – turque, française, américaine – son héroïne raconte comment elle s’est construit une identité, forcément parcellaire, obligatoirement composite. Plus que par les valeurs ou les non-dits de chaque civilisation, c’est avant tout par la langue que Fatma a interrogé le monde qui l’entourait, en décryptant les mots, leurs origines et leur sens et en essayant de comprendre ce que le langage véhicule. « « Les noms de lieux ne sont pas juste des noms au hasard, ils sont habités par des fantômes. Ils n’oublient pas ceux qui les ont foulés, façonnés. Ils sont la trace des peuples passés. Nous connaissons les mots sans les connaître vraiment ; ils sont à l’exemple de ces collègues ou de ces voisins que, pendant des années, nous nous contentons de côtoyer ». Mais la réflexion de Sema Kiliçkaya ne s’arrête pas aux mots et au langage, et son livre est lumineux, abordable, passionnant, érudit, avec une fin magnifique. Il FAUT lire La langue de personne.