Prescripteurs de saines addictions

  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    10 décembre 2022

    coup de cœur de Sophie

    Victoria née en 1947 en Espagne mais sa mère souhaitait un garçon donc elle la confit à un couvent, au même moment Julian est dont la mère est un prostitué sera élevé par les jésuites.
    Ils se rencontrent à un saint Sylvestre et tombe amoureux et sur les conseils d’un ami émigrent À Paris et lui est engagé comme gardien au théâtre de la Michodière. Leur fille Maria nait quelques
    années plus tard et le trio devient une famille …
    Après une adolescence rebelle et des études de cinéma la jeune Maria consulte un tarologue qui bouleverse sa vie …
    Premier roman autobiographique de cette scénariste est une réussite. En effet elle nous raconte avec
    dérision mais aussi avec tendresse la vie cabossée de ses parents et sa vie « marginale » de fille
    d’émigrée espagnole vivant dans xvi e arrondissement de Paris …
    Livre cathartique pour l’auteur qui à travers ce récit à retrouver ses origines et ainsi pu se construire une identité et c’est aussi un bel hommage à sa « famille !!!


  • Conseillé par (Librairie Charlemagne Toulon)
    25 novembre 2022

    A priori, cette histoire de famille commence mal : dès sa naissance, la mère est abandonnée dans un couvent. Elle sera récupérée une dizaine d'années plus tard par sa propre mère pour faire la servante auprès d'une flopée d'enfants nés par la suite . Le père quant à lui est littéralement un fils de pute.
    Le couple a émigré avec leur fille à Paris où ils vivent dans un théâtre dont ils sont les concierges.
    La description des personnages empreinte un humour sud-américain.
    Au fil des pages, la narratrice devient plus tendre avec les parents jusqu'à ce que l'on comprenne que les liens du cœur pardonnent les défauts.
    Une belle histoire de famille, un excellent premier roman.

    Prix littéraire Les Inrockuptibles !

    Manon Tézier, libraire Charlemagne Toulon


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    22 août 2022

    Premier roman

    Maria Larrea nous livre ici un premier roman à l'écriture nerveuse et incarnée d'une femme curieuse de connaître ses origines.
    Elle convoque les fantômes du passé et nous livre son histoire familiale composée de douleurs, de hasard mais aussi d'espoir et de surprise.
    Sait-on réellement d'où l'on vient ?


  • Conseillé par
    5 janvier 2023

    Adoption, vie de famille

    J’ai aimé que la première moitié du roman décrive la vie de famille de la narratrice : l’histoire de ses parents basques, leur exil en France et leur long déclin autour d’un secret.

    Secret que découvrira par hasard Maria en se faisant tirer les cartes.

    J’ai aimé que la quête de sa mère biologique ne soit pas pavée de roses, qu’elle dure des années, comme dans la vraie vie, quoi.

    J’ai été étonnée qu’elle la nomme la génitrice, mais c’est sans doute pour garder comme « vraie mère » celle qui l’a élevée.

    J’ai eu de la peine pour son père, Julian, qui peu à peu sombre dans l’alcool, mais qui à la fin de sa vie renoue avec sa fille.

    J’ai aimé que les parents soient les concierges du théâtre de la Michodière, jetant un côté théâtral sur la vie de la narratrice.

    J’ai eu de la peine pour la mère de Maria qui a passé sa vie à récurer, laver, frotter, nettoyant même la naissance de sa fille pour qu’elle soit sans tâche.

    Un roman vrai sur une adoption au temps de Franco qui met en lumière le ressenti de l’enfant devenu adulte.

    L’image que je retiendrai :

    celle du père faisant marcher sa fille tous les étés dans les ruse de Bilbao afin qu’elle retienne la géographie de sa ville natale.

    https://alexmotamots.fr/les-gens-de-bilbao-naissent-la-ou-ils-veulent-maria-larrea/


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    16 novembre 2022

    Détonant

    Maria, la narratrice est la fille de Victoria et de Julian. Ces deux-là fuiront Franco et la misère pour aller s'installer à Paris. Julian deviendra le gardien du théâtre de la Michodière et Victoria sera femme de ménage. Maria conte ainsi son enfance modeste, son quotidien rythmé par le va-et-vient des comédiens et du public, des allées et venues de son père, de sa mère, de leurs humeurs et du poids qu'elle ressent déjà petite fille...Est-ce le silence assourdissant de sa mère, la violence du père ? Que cachent-ils ? Par un fait du hasard paraissant hautement improbable et pourtant bien véridique, la vie de Maria va bousculer. Elle va devoir remonter à la source pour tâcher de saisir la vérité sur ses origines.
    Un premier roman qui file à toute allure, rythmé par les révélations fracassantes que fait notre narratrice sur son passé familial. Tantôt émouvant - parfois drôle, Maria Larrea signe là un roman autobiographique explosif, par sa franchise, son auto-dérision et sa grande sensibilité.


  • Conseillé par
    16 août 2022

    Faut-il tout savoir de notre histoire familiale pour parvenir à façonner notre propre identité ?

    Maria pensait tout connaître de ses parents, jusqu’au jour où une diseuse de bonne aventure lui révèle que son père n’est certainement pas celui auquel elle pense. La déflagration est immense. Débute alors une vaste quête des origines, entreprise infinie. Peut-on se construire sur un mensonge ? Faut-il tout savoir de notre histoire familiale pour parvenir à façonner notre propre identité ? Au bout de cette errance originelle, une certitude : c’est en nous-même que réside le pouvoir de nous déterminer, voire de nous réinventer. Il ne reste plus qu’à le célébrer.


  • Conseillé par
    12 août 2022

    Équation à une inconnue

    Maria pensait tout connaître de ses parents, jusqu'au jour où une diseuse de bonne aventure lui révèle que son père n'est certainement pas celui auquel elle pense. La déflagration est immense. Débute alors une vaste quête des origines, entreprise infinie. Peut-on se construire sur un mensonge ? Faut-il tout savoir de notre histoire familiale pour parvenir à façonner notre propre identité ? Au bout de cette errance originelle, une certitude : c'est en nous-même que réside le pouvoir de nous déterminer, voire de nous réinventer. Il ne reste plus qu'à le célébrer.