Prescripteurs de saines addictions

  • Conseillé par
    15 septembre 2021

    A peine le livre refermé, j'ai envie de le prolonger en parlant d'elle.
    Lili.
    Lili la blessée, la fragile, la trahie, l'incomprise, la si sensible........
    Lili est sa colère.
    Lili et son Hector de mari.
    Lili et ses trois enfants qu'elle aime tant mais si mal.
    Lili et sa traîtresse de sœur
    Lili et sa mère.
    Lili et ses amis d'HP
    Lili et la Corse.
    J'ai été littéralement emportée et bouleversée par cette femme.
    Par l'écriture de la petite fille de Lili qui n'a pas connue sa grand-mère mais qui est pleine d'amour.
    Le tout dernier paragraphe m'a fait monter les larmes aux yeux.
    Quelles belles personnes que ces deux Philippa !
    Quelle belle histoire de femmes et de transmission !


  • Conseillé par
    28 juillet 2021

    A découvrir vraiment !

    Philippa Motte propose avec Le jour où ma mère m’a tout raconté un premier roman très personnel sur sa grand-mère, comme une ode aux femmes empêchées.
    Le roman débute au moment où Hector dépose sa femme Philippa, qui refuse ce prénom et se fait appeler Lili, au service psychiatrique du centre hospitalier proche de son domicile un 22 avril 1969. Élégante, belle, elle impressionne par sa prestance, y compris dans cet univers si particulier. Puis, Philippa Motte décrit l’attente de la venue du médecin, la culpabilité que celle qui ne se croit pas malade renvoie pour mieux encore se tenir, toujours et à jamais, droite face aux événements qui contraignent son conjoint à demander « ce rendez-vous ».
    Lili et Hector Paoli ont trois enfants : Catherine adolescente, Pierre, tout juste quatorze ans et la petite dernière Sophie, douze ans. Une énième violence, mais cette fois envers un de leurs enfants, la plus jeune, avait nécessité cette démarche en urgence.
    Comme le précise Philippa Motte, il n’est déjà plus question de traitements invalidants, comme la lobotomie ou les électrochocs. Cette médecine s’est ouverte aux médicaments et ils font des miracles, parait-il . Sûr de son trait d’humour, le médecin signale à Lili que une des patientes célèbres du lieu fut Camille Claudel. Est-ce aussi d’un délire paranoïaque de persécution dont souffre aussi Lili ? Ou est-ce cette maladie que les magazines aiment nommer pudiquement de troubles bipolaires ?
    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/28/philippa-motte/