- EAN13
- 9782213622668
- ISBN
- 978-2-213-62266-8
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 07/05/2007
- Collection
- Littérature française
- Nombre de pages
- 396
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 2,7 cm
- Poids
- 679 g
- Langue
- français
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C'est ça tu m'as déroutée. Les navires ont été déroutés les radios ne répondent plus
dans la nuit les bâtiments dérivent divaguent on a perdu leur trace il se peut qu'ils
heurtent les icebergs dans le noir qui paraissent de loin des montagnes des culs d'éléphants dressés dans le ciel.
La voyageuse se raconte à elle-même ses voyages, ou plutôt ses périples qui la
conduisent de la France à la Grèce, du nord au sud, d'occident en orient sur les
rives de la méditerranée. Depuis que l'Aimée n'est plus là, elle ne tient plus en
place, elle n?a plus sa place, elle se déplace sans cesse. Plongée dans l'espace et
le temps, elle rencontre un Tzigane à la musique indomptable, mais aussi ses
fantômes, les morts qui l'accompagnent, la Vieille qui la précède dans les montagnes.
La voyageuse parle, note, écrit partout, sur les routes et les mers, en bus,
en voiture, en avion, en bateau ou en train. Ce sont là bribes de journal, fragments
de poèmes, carnets de déroute, cris d'amour et de deuil autant qu'écrits
d'exhumation. Ils disent l'impossibilité d'être assigné à résidence et la vacuité de
toute demeure.
dans la nuit les bâtiments dérivent divaguent on a perdu leur trace il se peut qu'ils
heurtent les icebergs dans le noir qui paraissent de loin des montagnes des culs d'éléphants dressés dans le ciel.
La voyageuse se raconte à elle-même ses voyages, ou plutôt ses périples qui la
conduisent de la France à la Grèce, du nord au sud, d'occident en orient sur les
rives de la méditerranée. Depuis que l'Aimée n'est plus là, elle ne tient plus en
place, elle n?a plus sa place, elle se déplace sans cesse. Plongée dans l'espace et
le temps, elle rencontre un Tzigane à la musique indomptable, mais aussi ses
fantômes, les morts qui l'accompagnent, la Vieille qui la précède dans les montagnes.
La voyageuse parle, note, écrit partout, sur les routes et les mers, en bus,
en voiture, en avion, en bateau ou en train. Ce sont là bribes de journal, fragments
de poèmes, carnets de déroute, cris d'amour et de deuil autant qu'écrits
d'exhumation. Ils disent l'impossibilité d'être assigné à résidence et la vacuité de
toute demeure.
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