Prescripteurs de saines addictions

Une sainte
EAN13
9782350872339
ISBN
978-2-35087-233-9
Éditeur
Héloïse d'Ormesson
Date de publication
Dimensions
20,6 x 14 x 1,5 cm
Poids
232 g
Langue
français
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L’héroïne de ce roman sait qu’un jour elle sera canonisée. Mais elle ne
sait pas encore pour quels miracles et bienfaits. Pour gagner ses galons de
sainteté, elle croit encourager le destin en devenant visiteuse de prison.
Toutes les semaines, elle rencontre Dimitri, qu’elle écoute sans juger.
Quand celui-ci est enfin libéré, la sainte réalise très vite qu’elle n’a plus
aucun pouvoir sur lui. Il est libre comme elle est libre, il n’a plus besoin
d’elle : Dimitri a perdu son charme. Pour le sauver une fois pour toutes,
elle l’accuse d’un viol qu’il n’a pas commis. À la suite du procès perdu
d’avance, Dimitri retourne en prison où l’attend… sa visiteuse.
Une sainte est une fable sur le don et la grâce. L’héroïne –dont les ailes d’ange poussent dans
le dos au fur et à mesure du roman – veut aider ceux qui l’entourent : son vieux voisin
esseulé ; sa meilleure amie actrice porno ; et sa mère adorée, alitée dans une maison de
repos… Un personnage troublant et irrésistible qui nous entraîne sur les chemins de la
liberté et de la transgression.
«C’est l’histoire d’une sainte qui dans la forêt ramasse un oiseau blessé. Elle le soigne, elle le
nourrit, elle caresse son plumage. L’hiver passe, l’oiseau prend du poids, il avait perdu la
voix, il pépie. La sainte lui chante des airs d’oiseaux, parfois elle s’ennuie, elle lui trouve des
beautés, elle aime sa compagnie. Jamais elle ne le laisse seul, à la merci de l’aigle et du
renard. Elle passe les nuits à le veiller, sur un tapis de feuilles, neige, fleurs, au gré des trois
saisons. Elle attrape froid, tremble des os, guérit au printemps. L’oiseau s’envole, il est parti.
Pas un chant, pas un regard pour elle. Un soir qu’elle marche le cœur lourd dans la forêt, la
sainte reconnaît sur une branche l’oiseau qu’elle a sauvé. De sa poche, elle tire une fronde,
ramasse un caillou. L’oiseau tombe à ses pieds, encore vivant, le sang au cou. Elle le soigne,
le nourrit, elle caresse son plumage. L’hiver passe, l’oiseau prend du poids, il avait perdu la
voix, il pépie.»
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Commentaires des lecteurs

Conseillé par
24 septembre 2013

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