Rémy Artiges photographie une nature en conserve, pasteurisée,
où de fausses fleurs côtoient du faux gazon trop vert nettoyé à l’aspirateur,
où l’espace naturel se réduit à un poster géant ornant le flanc d’un camion.
Reproduction de paysages idylliques, des posters et des bâches,
tendus sur des murs ou des portes, reflètent le spectacle d’un paradis rural
d’une effrayante banalité.
Alors, de quoi parle-t-on ? De vaches, de saucissons ? De nature, d’agriculture…
ou d’une représentation du monde agricole ni fictive, ni réelle,
mais où l’idéal se confond avec l’obscène ?
où de fausses fleurs côtoient du faux gazon trop vert nettoyé à l’aspirateur,
où l’espace naturel se réduit à un poster géant ornant le flanc d’un camion.
Reproduction de paysages idylliques, des posters et des bâches,
tendus sur des murs ou des portes, reflètent le spectacle d’un paradis rural
d’une effrayante banalité.
Alors, de quoi parle-t-on ? De vaches, de saucissons ? De nature, d’agriculture…
ou d’une représentation du monde agricole ni fictive, ni réelle,
mais où l’idéal se confond avec l’obscène ?
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