- EAN13
- 9782228905954
- ISBN
- 978-2-228-90595-4
- Éditeur
- Payot
- Date de publication
- 14/10/2010
- Collection
- Petite Bibliothèque
- Nombre de pages
- 368
- Dimensions
- 17 x 11 x 2,6 cm
- Poids
- 222 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 305.891
Un crémière russe à Vienne. Journal d'une émigrée 1925 - 1927
journal d'une émigrée, 1925-1927
De Olga Rachmanova
Traduit par Chantal Le Brun Kéris
Payot
Petite Bibliothèque
Ce texte exceptionnel rédigé en russe mais publié en allemand en 1933 sous le titre Milchfrau in Ottakring (Crémière à Ottakring), et sous le pseudonyme d'Alia Rachmanova, est le journal tenu de décembre 1925 à août 1927 par une jeune universitaire née dans l'Oural, mariée en Siberie à un ex-prisonnier de guerre autrichien, puis contrainte à l'exil avec son époux et leur fils.
Pour nourrir sa famille, Galina von Hoyer (1898-1991) ne va pas tenir une chaire d'université mais bien une crèmerie dans un quartier populaire de Vienne. Son témoignage bouleversant mais non dénué d'humour raconte son propre quotidien mais aussi celui de ses clients. Au fil des pages transparaît constamment le traumatisme de l'exil, et l'auteur reconnaît elle-même avoir deux vies : l'une le jour dans sa boutique ; l'autre la nuit dans sa patrie, où pendant son sommeil elle se laisse transporter. Aussi ce journal est-il tout à la fois un document historique et un manuel intemporel sur la manière de surmonter les épreuves de la vie.
Lorsqu'à l'automne 1927 son mari obtient un poste d'instituteur à Salzbourg, Alia / Galina pense enfin qu'ils vont pouvoir vivre paisiblement, mais leur bonheur sera de courte durée, brisé par le joug nazi puis la mort de leur unique enfant en avril 1945. Fuyant l'Armée rouge, les Hoyer parviendront à passer en Suisse, où ils recommenceront pour la énième fois une nouvelle vie.
Pour nourrir sa famille, Galina von Hoyer (1898-1991) ne va pas tenir une chaire d'université mais bien une crèmerie dans un quartier populaire de Vienne. Son témoignage bouleversant mais non dénué d'humour raconte son propre quotidien mais aussi celui de ses clients. Au fil des pages transparaît constamment le traumatisme de l'exil, et l'auteur reconnaît elle-même avoir deux vies : l'une le jour dans sa boutique ; l'autre la nuit dans sa patrie, où pendant son sommeil elle se laisse transporter. Aussi ce journal est-il tout à la fois un document historique et un manuel intemporel sur la manière de surmonter les épreuves de la vie.
Lorsqu'à l'automne 1927 son mari obtient un poste d'instituteur à Salzbourg, Alia / Galina pense enfin qu'ils vont pouvoir vivre paisiblement, mais leur bonheur sera de courte durée, brisé par le joug nazi puis la mort de leur unique enfant en avril 1945. Fuyant l'Armée rouge, les Hoyer parviendront à passer en Suisse, où ils recommenceront pour la énième fois une nouvelle vie.
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