- EAN13
- 9782940549429
- Éditeur
- Graduate Institute Publications
- Date de publication
- 30/11/2015
- Collection
- International
- Langue
- français
L’Antarctique et ses ressources minérales
Le nouveau cadre juridique
Romualdo Bermejo
Graduate Institute Publications
International
Autre version disponible
-
Papier - GRADUATE INSTIT 24,00
L'Antarctique, continent jadis oublié, est devenu un sujet de premier ordre
dans le contexte actuel des relations internationales. Aux préoccupations
juridiques, politiques et stratégiques se sont jointes par la suite les
préoccupations économiques, notamment celles concernant l'exploration et
l'exploitation des ressources minérales. Le silence du Traité sur
l'Antarctique à cet égard a posé le problème de l'approche à suivre pour
combler cette lacune, source potentielle de conflits dans la région. Il a
fallu harmoniser aussi bien les intérêts des pays possessionnés que ceux des
pays non possessionnés, sans perdre de vue, en même temps, les intérêts de la
Communauté internationale. Le résultat de ces accommodements a été la
Convention sur la Réglementation des activités relatives aux ressources
minérales de l'Antarctique du 2 juin 1988, instrument qui est analysé en
détail par l'auteur. La Convention, négociée dans la difficile complexité
antarctique et dans une atmosphère de confrontation Nord/Sud et Sud/Sud,
constitue un vrai défi pour la continuité du système. C'est dans ce contexte
que certains pays en développement ont mené la bataille pour accorder à
l'Antarctique le statut de « patrimoine commun de l'humanité ». Cet instrument
représente l'un des meilleurs textes juridiques élaborés jusqu'à nos jours.
Les intérêts économiques des Parties consultatives n'ont pas empêché une
réelle préoccupation pour la protection de l'environnement et les intérêts de
la Communauté internationale. L'équilibre ainsi réussi est tout à fait
remarquable.
dans le contexte actuel des relations internationales. Aux préoccupations
juridiques, politiques et stratégiques se sont jointes par la suite les
préoccupations économiques, notamment celles concernant l'exploration et
l'exploitation des ressources minérales. Le silence du Traité sur
l'Antarctique à cet égard a posé le problème de l'approche à suivre pour
combler cette lacune, source potentielle de conflits dans la région. Il a
fallu harmoniser aussi bien les intérêts des pays possessionnés que ceux des
pays non possessionnés, sans perdre de vue, en même temps, les intérêts de la
Communauté internationale. Le résultat de ces accommodements a été la
Convention sur la Réglementation des activités relatives aux ressources
minérales de l'Antarctique du 2 juin 1988, instrument qui est analysé en
détail par l'auteur. La Convention, négociée dans la difficile complexité
antarctique et dans une atmosphère de confrontation Nord/Sud et Sud/Sud,
constitue un vrai défi pour la continuité du système. C'est dans ce contexte
que certains pays en développement ont mené la bataille pour accorder à
l'Antarctique le statut de « patrimoine commun de l'humanité ». Cet instrument
représente l'un des meilleurs textes juridiques élaborés jusqu'à nos jours.
Les intérêts économiques des Parties consultatives n'ont pas empêché une
réelle préoccupation pour la protection de l'environnement et les intérêts de
la Communauté internationale. L'équilibre ainsi réussi est tout à fait
remarquable.
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