- EAN13
- 9782715231597
- Éditeur
- Mercure de France
- Date de publication
- 15/03/2012
- Collection
- Le Temps retrouvé
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Jean Rossignol est l'un des destins les plus curieux de la Révolution
française. Authentique fils du peuple, militaire autodidacte, sans-culotte du
faubourg Saint-Antoine, il devient l'un des généraux les plus célèbres de l'an
II, le 'fils de la patrie'. Sa carrière révolutionnaire commence le 14 juillet
1789, quand il participe, en voisin, à la prise de la Bastille, dont il est
l'un des 'vainqueurs'. Auréolé de ce prestige, il combat ensuite en Vendée,
avant de prendre la tête de l'armée républicaine de l'Ouest. Son courage, sa
proximité avec les soldats, sa réputation de meneur d'hommes lui valent les
honneurs de la Convention : Rossignol est un exemple pour les manuels
scolaires comme pour les gravures populaires. Cependant, la politique le perd.
Proche des chefs hébertistes, il devient le bouc émissaire des rivalités de la
Convention. Au printemps 1794, il est destitué. Après la chute de Robespierre,
il est arrêté et passe plus d'une année en prison. C'est là qu'il écrit ses
Mémoires. : il est l'un des rares témoins du peuple à avoir pu et su consigner
le récit de sa vie, une existence riche d'événements, de rencontres, de
campagnes, d'actions politiques et d'actes militaires. Ce texte, simple,
précis, vivant, raconte une vie édifiante, mais il est également l'un des plus
sensibles récits de la Révolution par elle-même. Rossignol aide encore
Gracchus Babeuf, le premier des communistes. Mais une fois Bonaparte au
pouvoir, il est banni, considéré comme un rival potentiel sur la gauche du
Premier consul. Déporté, le général Rossignol meurt en 1802 au large de
Madagascar, victime d'une épidémie.
française. Authentique fils du peuple, militaire autodidacte, sans-culotte du
faubourg Saint-Antoine, il devient l'un des généraux les plus célèbres de l'an
II, le 'fils de la patrie'. Sa carrière révolutionnaire commence le 14 juillet
1789, quand il participe, en voisin, à la prise de la Bastille, dont il est
l'un des 'vainqueurs'. Auréolé de ce prestige, il combat ensuite en Vendée,
avant de prendre la tête de l'armée républicaine de l'Ouest. Son courage, sa
proximité avec les soldats, sa réputation de meneur d'hommes lui valent les
honneurs de la Convention : Rossignol est un exemple pour les manuels
scolaires comme pour les gravures populaires. Cependant, la politique le perd.
Proche des chefs hébertistes, il devient le bouc émissaire des rivalités de la
Convention. Au printemps 1794, il est destitué. Après la chute de Robespierre,
il est arrêté et passe plus d'une année en prison. C'est là qu'il écrit ses
Mémoires. : il est l'un des rares témoins du peuple à avoir pu et su consigner
le récit de sa vie, une existence riche d'événements, de rencontres, de
campagnes, d'actions politiques et d'actes militaires. Ce texte, simple,
précis, vivant, raconte une vie édifiante, mais il est également l'un des plus
sensibles récits de la Révolution par elle-même. Rossignol aide encore
Gracchus Babeuf, le premier des communistes. Mais une fois Bonaparte au
pouvoir, il est banni, considéré comme un rival potentiel sur la gauche du
Premier consul. Déporté, le général Rossignol meurt en 1802 au large de
Madagascar, victime d'une épidémie.
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