Prescripteurs de saines addictions

Auroville, Carnets indiens d'un Occidental idéaliste aux prises avec la réalité d'un dieu à tête d'éléphant
EAN13
9782350743295
Éditeur
Magellan & Cie
Date de publication
Collection
Les Ancres contemporaines
Langue
français

Auroville

Carnets indiens d'un Occidental idéaliste aux prises avec la réalité d'un dieu à tête d'éléphant

Magellan & Cie

Les Ancres contemporaines

Indisponible

Autre version disponible

Récit autobiographique d'une quête philosophique et spirtuelle au coeur de
l'Inde

Auroville : au fil des ans, cette communauté du Sud de l’Inde, fondée en 1968
par Mirra Alfassa pour concrétiser la pensée du philosophe indien Sri
Aurobindo, a cristallisé de nombeux clichés et nourri tous les fantasmes.
Utopie idyllique, village de hippies, repère de doux dingues ou bulle coupée
du monde : quelle étiquette peut-on bien coller sur ce drôle d’Objet vivant
non identifé ? Et surtout, à quoi ressemble cette expérience aujourd’hui,
quarante ans après les caravanes arrivées par la route de la Soie, pour
quelqu’un né longtemps après l’époque du flower power ?
Il y a autant d’Aurovilles que d’Aurovilliens, si ce n’est plus ; mais
l’auteur essaie ici de trouver sa propre définition, de relier son périple
extérieur à son voyage intérieur. Et dans cette quête initiatique, basée sur
une expérience personnelle et non sur l’analyse théorique, il recevra l’aide
d'un personnage inattendu…

Un journal intime, entre religion et méditation

A PROPOS DE L'AUTEUR

Julien Fortin, trente-deux ans, s’est installé à Auroville depuis plusieurs
années, après avoir vu le jour en France, et vécu en Allemagne, au Sri Lanka
et au Gabon. Il a parcouru la planète pour suivre de nombreux projets de
développement. Par ailleurs, il pratique l’escalade et la plongée partout où
c’est possible…

EXTRAIT

Le « début de l’histoire » est une question de choix. Quand on cherche dans sa
mémoire le moment où tout a commencé, on peut toujours remonter d’un cran
l’enchaînement des événements qui nous ont mené là où l’on est, chercher la
cause de chaque effet jusqu’à notre naissance, et même avant : dans la
rencontre de nos parents ou de nos grands-parents, et de leurs grands-parents
avant eux. Aussi amusant soit-il, ce jeu ne mène à rien, et l’on se retrouve
obligé de choisir, arbitrairement, un instant que l’on déclare être le « début
de l’histoire ». Plutôt que de remonter mon arbre généalogique à l’infini, je
décide, à la majorité absolue, que mon histoire aurovilienne commence dans un
bar munichois.
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