Prescripteurs de saines addictions

La traque est mon métier
EAN13
9782259277747
Éditeur
Plon
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français

La traque est mon métier

Plon

Indisponible
Depuis des années, en toute discrétion, une petite unité de la gendarmerie
nationale traque les criminels de guerre.
Bosnie, Rwanda, Liberia, Syrie... La liste des conflits ayant donné lieu à des
exactions contre les populations civiles ne cesse de s'allonger. Mais la
trentaine de femmes et d'hommes, regroupés au sein de l'Office chargé de la
lutte contre les crimes contre l'humanité (OCLCH), ne manque ni d'énergie ni
de volonté pour faire aboutir les enquêtes et confondre les auteurs des pires
atrocités.
À leur tête, le colonel Éric Emeraux lève le voile, pour la première fois, sur
le quotidien de ces enquêteurs confrontés à l'insoutenable. La retranscription
des témoignages recueillis sur les terrains de guerre est une épreuve
particulièrement redoutable. Massacres de masse, exécutions sommaires,
tortures, les récits des survivants dépassent l'entendement. Mais ils sont
nécessaires à la procédure pouvant mener à la mise en cause du ou des auteurs,
et à leur arrestation.
Le colonel Emeraux raconte les auditions hallucinantes de celles et ceux
revenus de l'enfer. Lejla, la Bosniaque, qui verra son mari et son fils
emmenés pour toujours par les milices serbes, et tant d'hommes et de femmes de
son village fusillés sous ses yeux. Désirée, la Rwandaise tutsie, réfugiée
dans une église avec ses enfants pour échapper aux tueurs hutu, qui les voit
se faire découper à la machette avant d'être elle-même laissée pour morte dans
une fosse commune. Darius et Steve, les Libériens, contraints d'assister aux
séances de torture infligées par les troupes rebelles en lutte contre le
pouvoir, avec ingurgitation forcée d'huile bouillante, éviscération et actes
de cannibalisme. Al Ahmar, le Syrien, rescapé des geôles de Bachar Al-Assad,
qui dit les coups, les plaies à vif et les chairs brûlées par des
tortionnaires hilares.
Pour chaque dossier, ce sont des heures et des heures d'enquête, de recueil
d'informations, de recoupement, de planques, de filatures, pour aboutir enfin
à des arrestations, parfois bien des années après ces crimes odieux. Mais peu
importe. "Hora fugit, stat jus. " Le temps passe, mais la justice demeure – la
devise de l'OCLCH.
Profondément convaincu de la nécessité de justice face aux pires exactions,
Éric Emeraux partage avec les lecteurs le combat quotidien de ses équipes,
pour le droit face à la force, pour l'humanité face à la terreur.
S'identifier pour envoyer des commentaires.