Prescripteurs de saines addictions

Les Mots et les images

Nos coups de cœur du mois pour faire son cinéma !

7,00

Ce fut une enfant adorable, une jeune fille charmante, une femme compatissante et dévouée. Elle a traversé la Bretagne de part en part, tuant avec détermination tous ceux qui croisèrent son chemin : les hommes, les femmes, les vieillards, les enfants et même les nourrissons.
Elle s’appelait Hélène Jégado, et le bourreau qui lui trancha la tête le 26 février 1852 sur la place du Champs-de-Mars de Rennes ne sut jamais qu’il venait d’exécuter la plus terrifiante meurtrière de tous les temps.
Sous la plume acérée de Jean Teulé, Hélène reprend vie et accomplit son destin, funeste et fascinant.

« La mort, la folie, l'amour, le sexe : Teulé transcende le tout dans un style littéraire pétaradant. »
Blaise de Chabalier – Le Figaro littéraire


9,40

Japon, 1614. Le shogun formule un édit d’expulsion de tous les missionnaires catholiques. En dépit des persécutions, ces derniers poursuivent leur apostolat. Jusqu’à ce qu’une rumeur enfle à Rome : Christophe Ferreira, missionnaire tenue en haute estime, aurait renié sa foi. Trois jeunes prêtres partent au Japon pour enquêter et poursuivre l’œuvre évangélisatrice… Dans ce roman encensé par la critique internationale, Shûsaku Endô éclaire une part méconnue de l’histoire de son pays. Ce roman d’aventures se fait réflexion sur le caractère universel des religions et le sens véritable de la charité chrétienne, témoignage étonnant des relations complexes entre Japon et Occident.


7,80

Des jeunes des quartiers nord de Marseille squattent les plates-formes naturelles de la banlieue aisée de Corniche Kennedy. En mal de sensations fortes, ils passent leur temps à exécuter des sauts périlleux. Le commissaire Opéra est chargé de les contrôler. L'arrivée de Suzanne dans la bande rouvre une plaie chez ce dernier provoquée par la disparition d'une prostituée dont il était amoureux.


7,50

Roman
  « C’est à ce moment-là, je crois, que je décidai de partir pour un voyage dont j’ignorais la destination et la durée. J’étais désargenté, désenchanté. Mais je voulais me replonger dans le courant de la vie, me battre pour ou contre quelque chose, retrouver l’envie du bonheur et le goût de la peur, lutter contre la force des vents, éprouver la chaleur, le froid, casser des cailloux et, s’il le fallait, creuser les flancs de la terre. »
  Ce périple, Paul Peremülter le voulait simplement excentrique, mais il va le conduire au plus profond de lui-même, dans la forêt obscure de ses origines. C’est dans ce monde magique et étouffant qu’il découvrira ce qu’on lui avait toujours caché, ce qu’il n’aurait jamais dû savoir.
  Avec ce roman qui s’achève dans les forêts du Québec, Jean-Paul Dubois s’aventure dans de nouveaux territoires littéraires.


Les Solitaires intempestifs

Le fils retourne dans sa famille pour l’informer de sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles. De cette visite qu’il voulait définitive, le fils repartira sans avoir rien dit.

Juste la fin du monde (1990), mis en scène pour la première fois par Joël Jouanneau en 1999, est régulièrement monté tant sur les scènes nationales qu’internationales et a été traduit en quinze langues.
Cette pièce entre au répertoire de la Comédie-Française en 2007, avec la mise en scène de Michel Raskine (récompensée par le Molière du meilleur spectacle).

Au programme de l’option théâtre du baccalauréat en 2008, 2009 et 2010, elle est inscrite à celui de l’agrégation de lettres classiques et modernes en 2012.