Prescripteurs de saines addictions

Tout dort paisiblement, sauf l'amour

Claude Pujade-Renaud

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    29 avril 2016

    Claude Pujade-Renaud met cette fois sa phrase, sans conteste l'une des plus belles de la littérature française, au service d'une femme du XIX ème siècle. Comme souvent chez l'auteur, elle fait penser son héroïne dans l'ombre d'un grand écrivain ; ici Sören Kierkegaard. La nouvelle de la mort du philosophe, à 42 ans, à Copenhague, va s'échouer par bateau aux Antilles Danoises où vivent les époux Olsen. Elle, Régine, fut la fiancée plusieurs années durant du brillant étudiant ; lui, Frédérik, diplomate calme et solide, est l'homme décrit dans le Journal du Séducteur. Du froid Danemark à la chaleur des Caraïbes, Régine dissèque ses émotions, lit les ouvrages de celui qui reste une figure majeure de sa vie. Avec l'aide de son mari, elle replonge vingt ans en arrière, dans la très protestante capitale du nord. Livre du sentiment, son émouvante beauté nous transporte.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    16 avril 2016

    « Les souvenirs de sa jeunesse reviennent à Regine quand elle apprend la mort de son ancien fiancé, Soren Kierkegaard. Leur rupture l’avait plongée dans une grande douleur. Des années plus tard alors qu’elle est mariée et heureuse elle ne peut s’empêcher d’y repenser et d’axer sa vie sur le souvenir de ce premier amour perdu. Claude Pujade-Renaud nous fait découvrir une femme de l’ombre, marquée par un homme qui l’a rejetée, le tout servi par sa magnifique écriture. »
    Valérie


  • Conseillé par
    10 juillet 2016

    amour, Kierkegaard

    De Soren Kierkegaard, je connaissais le nom. L’auteure m’a fait découvrir l’homme.

    Au travers du personnage de Régine, on découvre un homme tourmenté, un penseur qui réfléchissait en marchant, un homme-enfant poursuivit par la malédiction familiale.

    J’ai aimé le personnage de Régine, encore amoureuse du philosophe malgré ses années de mariage.

    J’ai aimé le personnage du mari, conscient de cet amour de sa femme pour un autre, pas moins amoureux lui-même de cette même femme.

    Un triangle amoureux avec un absent pourtant omniprésent.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des rosiers que Régine a plantés à Saint-Croix aux Antilles, qu’elle a dû abandonner, se posant toujours la question de savoir si ils fleurissent.

    http://alexmotamots.fr/?p=2013