Prescripteurs de saines addictions

L'autre Joseph

Kéthévane Davrichewy

Sabine Wespieser Éditeur

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    10 mars 2016

    L'autre Joseph est sans aucun doute le roman le plus intime de Kéthévane Davrichewy.
    Après La mer noire, Les séparés et Quatre murs, l'auteur poursuit son travail sur le thème de la filiation.
    Quatre ans après la mort de son père, Kéthévane Davrichewy se plonge dans la mémoire familiale
    par nécessité.
    En reliant la Grande Histoire au destin tumultueux de cet arrière grand-père, l'auteur entérine le pouvoir de l'écriture et se libère des âmes mortes.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    12 janvier 2016

    Comme dans son roman La mer noire, Kéthévane Davrichewy revient sur l’histoire de sa famille et ici celle de son arrière-grand-père qui a grandit en Géorgie avec un autre Joseph : le futur Staline. La ressemblance entre les 2 hommes est plus que troublante. Avec les quelques archives qu’elle possède, elle tente de retracer le parcours de cet homme dur et intransigeant et comme « il n’y a plus personne pour répondre à mes questions, je ne peux qu’inventer les réponses et faire de sa vie un roman ». Un coup de cœur de cette rentrée de janvier.
    Valérie


  • Conseillé par
    31 mars 2016

    Le résumé de cette histoire que l'auteure a en partie imaginée puisqu'il n'existe que des traces marquant les grandes lignes du parcours de son arrière-grand-père m'attirait beaucoup. Je n'avais pas encore lu Kéthévane Davrichewy mais là encore, l'envie était présente. Deux envies ne suffisent pas à créer un véritable plaisir et je me suis ennuyée tout au long de cette lecture. Je persiste à penser qu'il y avait de quoi écrire un bon roman au souffle épique et/ou révolutionnaire mais peut-être que l'auteure n'a pas réussi à prendre de la distance avec son sujet, ce qui s'explique souvent dans le cas d'un thème personnel, toujours est-il qu'on ne se prend jamais de passion pour le destin pourtant singulier de cet arrière-grand-père. J'ai vraiment eu l'impression d'un gâchis. Surtout qu'il y a un passage que j'ai aimé, c'est celui qui clôt le livre, quand l'auteur nous parle de son père et de la rencontre fortuite entre son oncle et son arrière-grand-père. Et là, je me suis dit que c'est l'ensemble qui aurait pu avoir cette beauté.


  • 19 mars 2016

    Passionnant

    Il y a JOSEPH DJOUGACHWILI, surnommé SOSSO et dont on devine très rapidement qu’il est le futur Staline ; et JOSEPH DAVRICHEWI, arrière grand-père de l’auteur. Ils sont tous les deux nés en Géorgie à Gori et y ont grandi. L’autre Joseph est le fils de Damiane, préfet de Gory : celui-ci, afin de la protéger d’un mari violent emploie la mère de SOSSO, et participe à l’éducation de celui-ci. Les rumeurs ne trouvent-t-elles pas une ressemblance physique entre les 2 Joseph et cette attention particulière de Damiané envers Joseph ne laisse t-elle pas un doute s’installer sur les rapports entre la mère de Sosso et Diamané.
    Les 2 adolescents font les 400 coups, dans les rues. Arrive le moment de partir au collège, Sosso rentre au séminaire à Tiflis tandis que l’autre Joseph intègre le collège de la même ville. Sosso se révèlera très vite un agitateur notoire puis un activiste tout cela aboutissant à son renvoi et son exil en Sibérie. Pendant ce temps, l’autre Joseph part à Paris.
    De retour à Gori en 1905, au début de la révolution, les 2 Joseph s’écartent l’un de l’autre, l’autre Joseph défendant une Géorgie indépendante pendant que Sosso devenu bolchévique ayant d’autres ambitions. Staline marche vers son destin tandis que Joseph entre dans une vie adulte tumultueuse dont la 1° étape sera la fuite et l’exil.
    De toute cette période de leur jeunesse, ou le quotidien des bagarreurs de Gori devenus d’ardents révolutionnaires, on retient avant tout le portrait de Joseph, aïeul de l’auteur Khetevane.
    Finalement toute sa vie, Joseph a été obligé de prendre en compte son encombrant camarade. Ses choix ultérieurs (pilote d’avion lors de la grande guerre du côté de la France, son rôle d’espion) ont sans doute été dictés par l’ombre menaçante du maître du Kremlin. La mort de celui-ci délivrera Joseph définitivement lui permettant d’écrire ses mémoires « ah ! ce qu’on rigolait bien avec mon copain Staline »
    Prévenant ses lecteurs de sa volonté de faire de la mémoire familiale la matière de son nouveau roman, l’auteur se fixait une ligne : Excellant dans la description des années de transition de l’enfance à l’adulte, apprivoisant sa propre légende familiale, elle nous raconte l’autre Joseph, un véritable personnage de roman au profil passionnant.


  • Conseillé par
    6 mars 2016

    Regardez  [**2  m i n u t e s** ](http://www.onlalu.com/site/2-minutes-l-autre-joseph-de-kethevane-davrichewy/) la chronique que Pascale Frey consacrée à " L'autre Joseph " de Kéthévane Davrichewy
    [![play-btn](http://www.onlalu.com/site/wp-content/uploads/2016/01/play-btn-300x300.png)](http://www.onlalu.com/site/2-minutes-l-autre-joseph-de-kethevane-davrichewy/)

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