Prescripteurs de saines addictions

Petits oiseaux

Yōko Ogawa

Actes Sud

  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    27 novembre 2014

    Deux frères cohabitent et ne vivent que par et pour leur passion pour les oiseaux, au point de parler leur langage.
    Voici un roman à part, différent, une bulle de nature et de poésie.
    Valérie


  • 19 décembre 2014

    Sublime roman

    Une famille japonaise composée des parents et de leurs deux fils. L'aîné ne parle pas. Son cadet comprend son langage qu'il nomme "le pawpaw", nom des sucettes collectionnées par le cadet. Sur les papiers colorés des délices sucrés sont dessinés des oiseaux. Le "pawpaw" c'est la langue des oiseaux. L'aîné passe son temps à observer les oiseaux dans la volière d'une cour d'école. A la mort des parents, le cadet va prendre soin de son frère et perpétuer le chant de l'infiniment petit, des rituels quotidiens qui rassurent son frère. Rendre visite aux oiseaux, les observer longuement, se rendre à la pharmacie pour acheter quotidiennement les précieuses sucettes, simuler des départs et se réjouir de leur organisation. Mais des départs il n'y en a que très peu sauf l'ultime à la mort du frère aîné tant aimé.

    Economie des mots dans la langue "pawpaw" mais des traces visibles de son passage laissent une empreinte sur le grillage de la volière comme une mise en abyme de l'existence fragile et éphémère de l'homme.

    L'aîné n'a pas été longtemps présent mais sa différence le fait briller dans les yeux de son petit frère. Ce frère aîné est comme un météore dont on se souvient longtemps. Chaque jour qui succède à la mort du frère ne s'écoule sans les réminiscences de la présence singulière du grand frère, aussi infime qu'un pépiement d'oiseau, aussi poétique qu'une fable moderne.Et si le bonheur simple réside en dehors des mots? Sublime roman chez Actes Sud.


  • 17 novembre 2014

    Une famille japonaise composée des parents et de leurs deux fils. L'aîné ne parle pas. Son cadet comprend son langage qu'il nomme "le pawpaw", nom des sucettes collectionnées par le cadet. Sur les papiers colorés des délices sucrés sont dessinés des oiseaux. Le "pawpaw" c'est la langue des oiseaux. L'aîné passe son temps à observer les oiseaux dans la volière d'une cour d'école. A la mort des parents, le cadet va prendre soin de son frère et perpétuer le chant de l'infiniment petit, des rituels quotidiens qui rassurent son frère. Rendre visite aux oiseaux, les observer longuement, se rendre à la pharmacie pour acheter quotidiennement les précieuses sucettes, simuler des départs et se réjouir de leur organisation. Mais des départs il n'y en a que très peu sauf l'ultime à la mort du frère aîné tant aimé. Economie des mots dans la langue "pawpaw" mais des traces visibles de son passage laissent une empreinte sur le grillage de la volière comme une mise en abyme de l'existence fragile et éphémère de l'homme.

    L'aîné n'a pas été longtemps présent mais sa différence le fait briller dans les yeux de son petit frère. Ce frère aîné est comme un météore dont on se souvient longtemps. Chaque jour qui succède à la mort du frère ne s'écoule sans les réminiscences de la présence singulière du grand frère, aussi infime qu'un pépiement d'oiseau, aussi poétique qu'une fable moderne.Et si le bonheur simple réside en dehors des mots? Sublime roman chez Actes Sud.



  • 17 novembre 2014

    Une famille japonaise composée des parents et de leurs deux fils. L'aîné ne parle pas. Son cadet comprend son langage qu'il nomme "le pawpaw", nom des sucettes collectionnées par le cadet. Sur les papiers colorés des délices sucrés sont dessinés des oiseaux. Le "pawpaw" c'est la langue des oiseaux. L'aîné passe son temps à observer les oiseaux dans la volière d'une cour d'école. A la mort des parents, le cadet va prendre soin de son frère et perpétuer le chant de l'infiniment petit, des rituels quotidiens qui rassurent son frère.

    Rendre visite aux oiseaux, les observer longuement, se rendre à la pharmacie pour acheter quotidiennement les précieuses sucettes, simuler des départs et se réjouir de leur organisation. Mais des départs il n'y en a que très peu sauf l'ultime à la mort du frère aîné tant aimé. Economie des mots dans la langue "pawpaw" mais des traces visibles de son passage laissent une empreinte sur le grillage de la volière comme une mise en abyme de l'existence fragile et éphémère de l'homme.

    L'aîné n'a pas été longtemps présent mais sa différence le fait briller dans les yeux de son petit frère. Ce frère aîné est comme un météore dont on se souvient longtemps. Chaque jour qui succède à la mort du frère ne s'écoule sans les réminiscences de la présence singulière du grand frère, aussi infime qu'un pépiement d'oiseau, aussi poétique qu'une fable moderne.Et si le bonheur simple réside en dehors des mots? Sublime roman chez Actes Sud.