A l'heure où toutes nos vedettes politiques pratiquent généreusement l'art de la promesse, voici un recueil de textes paru à l'automne dernier qui revêt un intérêt... brûlant...
Voyez plutôt : il s'agit des voeux présentés aux Français, chaque année depuis 1958, le 31 décembre, par le Président de la République. Les citoyens de notre vieux pays y trouveront matière à méditer !

Pourquoi vit-il enfermé dans une villa de luxe, sous la surveillance de deux gardes du corps imbéciles ? Qu'y a-t-il "de l'autre côté du miroir", au-delà des murs hérissés de tessons de verre ?
Avec les yeux d'un petit garçon curieux, le lecteur de Villalobos découvre l'univers des adultes, un univers pas joli-joli, celui des narcotrafiquants du Mexique. Tel une naïve Alice au pays des horreurs, l'enfant décrit le monde qui l'entoure, sur un ton léger, étonné. Le roman n'en est que plus saisissant.

Le Seuil publie une nouvelle traduction du roman de Joseph Roth, grâce à quoi nous (re)découvrons le merveilleux personnage de Mendel Singer, homme pieux, craignant Dieu, dont la foi résiste aux coups du sort et à la tentation du désespoir.
On rit - beaucoup -, on pleure aussi, c'est un véritable bonheur de lecture.

Bruno Migdal a souhaité mettre entre parenthèses, provisoirement, sa carrière de scientifique, pour s'immerger dans le monde des lettres. Sa candidature spontanée a été agréee par "la Maison" -dans laquelle on reconnaît assez vite les éditions G. - Il nous raconte ici ses quelques semaines de stage. Tantôt indulgent, tantôt féroce, il brosse le tableau de cet univers particulier, et fait le portrait des différents protagonistes qui oeuvrent à la naissance d'un livre : petit essai singulièrement réjouissant... mais ce n'est pas G. qui le publie !

Vêtue d'une lourde capote militaire, affamée, épuisée, à-demi morte de froid, une jeune femme fuit vers l'Ouest. Qui est-elle ? Une Juive évadée du camp d'Osciewicz ? On ne sait... Elle réussira à rejoindre l'Amérique du Sud, elle y commencera une nouvelle vie, sous une nouvelle identité. Mais l'Histoire, un jour, la rattrapera.
Cozarinsky sait bien nous parler de la solitude fondamentale de tout être humain. Il développe une réflexion subtile, nuancée, sur la responsabilité et la culpabilité de chacun. On s'attache ainsi, presque malgré soi, à l'héroïne... finalement si semblable à nous !