Ils étaient 7 ados partis camper, avec alcool et drogue à volonté. Et au petit matin, ils ne furent plus que 6. Aucune trace d'Aurora.
30 ans plus tard, son cadavre est retrouvé sur le camp. Un inspecteur tenace reprend l'enquête. Chaque membre du groupe des 6 va être de nouveau interrogé, suspecté, et leurs incohérences démontées. Ils ont fait front commun il y a 30 ans. Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Que va révéler le corps d'Aurora ? Vont-ils rester soudés, ou le vernis va-t-il se craqueler et donner à voir les rancoeurs accumulées, les mensonges et les non-dits ? Leur amitié est-elle si indéfectible ?
L'enquête est entrecoupée par la voix d'Aurora racontant ce qui s'est réellement passé. On apprend petit à petit la vérité sur l'affaire, tandis que la police avance sur d'autres événements.
C'est très accrocheur et on a du mal à lâcher ce roman tant qu'on ne connaît pas la vérité.
Peu à peu, les habitants d'une ville se mettent à avoir des envies d'une autre vie. La faute à une machine, qui pour 2 dollars, leur annonce ce pour quoi ils sont faits. Et ils en sont convaincus de suite, comme s'ils avaient été empapaoutés. Ainsi, une principale de lycée se voit devenir charpentier, une soixantenaire se voit promue cycliste professionnelle, une femme au foyer est vouée à faire partie d'une famille royale, un grand musicien se rêve magicien, un maire se mue en cow-boy (de pacotille)... tous se transforment en doux-dingues persuadés de leur bonne fortune. Seuls quelques irréductibles ne se laissent pas berner et regardent tout ça d'un oeil désabusé.
C'est furieusement drôle et désopilant, tous ces personnages aux destins improbables, tous ces héros du quotidien qui deviennent si pathétiques et ridicules dans leurs efforts à devenir ce qu'on leur a prédit.
Des parents et leurs enfants partent en vacances dans une maison trop luxueuse pour eux, mais ils ont les moyens de la louer quelques jours, autant en profiter. Ce qu'ils font pendant une journée. Et puis patatras, un blackout fait revenir les propriétaires plus tôt que prévu. Du moins, des personnes qui se prétendent être les propriétaires. Mais qui sont-ils vraiment ? Le doute s'installe, la peur. Et puis il y a les bois, inquiétants, un bruit subit innommable, une disparition soudaine. Les voilà coupés du monde (plus de télé ni de téléphone), privés de toute information extérieure, en proie à la panique,
Où est le danger, à l'intérieur de cette maison isolée ou dehors ?
On est entraîné de simple histoire à paranoïa collective avec délectation. Que croire, que penser quand on ne sait même pas ce qui se passe autour de nous ? C'est là tout l'enjeu de ce roman déroutant où l'auteur dépeint avec une ironie mordante nos travers
Trop cool l'école !!!!
L'école, un endroit qui fourmille d'activités toutes plus sympas les unes que les autres : la récré, les copains, le sport, la sieste, la cantine, les ateliers créatifs, les apprentissages, les échanges, ... et la maîtresse ou le maître.
Les dessins sont très sympas, les personnages ont des bonnes têtes, tout pour faire aimer ou découvrir l'école.
Mon frère chasse les dinosaures
De Giacomo Mazzariol
Traduit par Emanuele Cremona, Maryvonne Bompol
Éditions Slatkine
Giacomo, 19 ans, raconte l'histoire de son frère Giovanni, 13 ans, depuis l'annonce faite par ses parents de l'arrivée du futur bébé jusqu'à aujourd'hui.
Giacomo n'est alors qu'un petit garçon de 5 ans, excité à l'idée d'avoir enfin le petit frère dont il a tant rêvé. Il va être impliqué dans le choix du prénom et l'aveu de la différence de ce petit frère, sans comprendre en quoi il sera différent.
A l'adolescence, il commence à avoir honte de ce frère qui n'entre pas dans la norme,. Alors même si à la maison tout se passe bien entre eux, il ne parle pas de lui à ses copains. Jusqu'au jour où Giovanni s'immisce parmi eux et provoque un déclic.
Il parle de façon très poétique et tendre de la manière de vivre de son frère, de sa faculté à observer les choses. Le ton est juste, c'est le ressenti d'un enfant qui apprend à accepter le handicap,