Le lecteur est mené dans ce récit par une plume fluide et à la fois très poétique. Champ lexical du monde marin et omniprésence de la nature sont au rendez-vous de ce roman jeunesse aux saveurs de magie et d’aventure.

Nuit Noire est une jeune fille de onze ans à la grande détermination et au sens du devoir époustouflant. Elle fait preuve de dévouement envers les gens qu’elle aime et envers les missions qu’on lui donne à accomplir. On adore la suivre dans cette grande aventure magique qui l’aide peu à peu à découvrir qui elle est réellement.

L’univers sent bon l’embrun et l’air iodé, il nous offre une fenêtre vers une atmosphère insulaire où une petite société évolue en parallèle avec le reste du monde ce qui crée un certain décalage. Le pont entre ces deux fils réside dans le personnage de Will Noire, l’oncle de Nuit qui ne croit ni en la magie, ni aux légendes de son île mais qui apprendra à ses dépends qu’il vaut toujours mieux avoir l’esprit ouvert.

Un doux roman sur l’importance de la famille (celle que l’on a mais surtout celle que l’on se construit).

Dans cette uchronie, les Écossais ont vaincu les Anglais à Culloden sous le drapeau de Bonnie Prince Charlie et l’Écosse du XXIème siècle est un royaume gouverné par les Stuart ! Notre héroïne, Halley, est pâtissière et un concours de circonstances fait qu’elle se retrouve à travailler dans les cuisines d’Holyrood, le château du roi d’Écosse, qui, accessoirement, a été son baby-sitter quand elle avait 8 ans. Les retrouvailles entre ces deux-là vont être des plus explosives ! Nous sommes embarqués dans une histoire passionnante et très addictive dans un Edimbourg qui fait rêver et nous permet de voyager l’espace d’un roman. La plume de Liv Stone si fluide, truffée d’humour et de magie nous porte dans une intrigue où l’amour se cache parfois derrière la haine. Halley et Aédan partagent une relation faite de malentendus, de souvenirs biaisés et de fuite qui les rend très humains. Tous deux blessés par la vie, abîmés par leurs proches, se ressemblent et diffèrent en même temps, si bien qu’il n’est pas évident pour eux de trouver une certaine harmonie. Un roman qu'on adore dévorer et dont on attend la suite avec impatience !

Ce thriller historique nous embarque sur les pas de Inge, une jeune Allemande qui se retrouve à devoir survivre à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de la mort d’Hitler, alors que son père a disparu et que le reste de sa famille est décédée. Mais Inge n’est pas une Allemande juive, non, elle est une Allemande nazie. Une jeune femme qui a été façonnée par le régime et l’idéologie, mais qui, depuis toujours, a présenté un potentiel pour la rébellion. Et lorsque les Soviétiques, les alliés, envahissent l’Allemagne pour chasser les nazis, Inge va découvrir la face cachée du nazisme, la face sale et répugnante, celle qui va lui ouvrir les yeux sur les réelles activités de son père.
Un superbe roman écrit d'une plume immersive qui oscille entre rédemption et quête identitaire qui saura vous séduire par ses personnages, les sujets très durs qu'il aborde et qui sont pourtant nécessaires, mais aussi par tout l'espoir qui habite ces pages.

Entrez dans ce roman choral en compagnie de Sue Ashwood, de Holly Nightingale, de Balthazar Riley et d’autres personnages, comme Oliver ou Alistair Sheffield, dont le point de vue épisodique apporte le piment suffisant pour que l’intrigue nous emporte en un clin d'œil.

Astrelune et ses bizarreries, Astrelune et son musée national, Astrelune et ses disparitions inquiétantes. Holly voit sa sœur disparaître du jour au lendemain, allant même jusqu’à ne plus laisser de trace de son existence dans la mémoire des gens. La jeune femme va alors se lancer dans une enquête pour retrouver Clara et va croiser le chemin de Balthazar Riley, un pirate dont la tête est mise à prix, et Alistair Sheffield, un avocat qui répète en boucle des articles de loi lorsqu’il angoisse.

À côté de cela, nous suivons Sue, une toute jeune fille qui retourne passer l’été dans le manoir familial quelque part en Angleterre. Ses deux tantes, avec qui elle s’entend bien, l’accueille toujours avec joie et bonne humeur… mais aussi avec des secrets.

Au début, le lecteur est perdu, essayant de trouver les liens entre les deux histoires, les deux univers, attendant plus que tout que ça se rejoigne. Et quelle incroyable découverte ! Quelle imagination ! Toutes les pièces du puzzle si éparpillées et loin les unes des autres s’imbriquent peu à peu pour donner vie à un tableau plus grand, un tableau plus gros, à une intrigue incroyable qui nous tient jusqu'au point final par cette écriture si poétique et pleine de sens.

Nous suivons les aventures de Plume, une jeune aristocrate qui se sent entravée dans une société régie par les règles écarlates qui interdisent, sous peine de mort, toute utilisation et création de la peinture et de la musique. Un jour, lors d’une de ses escapades sur les toits, elle fait la rencontre d’Elias d’Aubrey, un homme qui s’apprête à rejoindre la ligue écarlate dirigée par l’Oméga, le dirigeant de ce royaume. Dans un concours de circonstances, elle se retrouve promise en mariage au jeune aristocrate alors qu'elle n'aspire qu'à la liberté.

Dans les premiers chapitres, nous sommes plongés dans les codes classiques d’une fantasy quasi dystopique avec ce que l’on pressent être un "enemies to lovers". L’intrigue prend un tournant incroyable et inattendue à un moment de l'histoire pour nous offrir une arc narratif bluffant.

Les retournements de situation rocambolesques, les différentes pièces du puzzle qui nous sont données dès le début et qui ne s’emboîtent que dans la troisième partie, les ficelles qui sont tirées ici et là pour nous dévoiler des pans de l’intrigue que l’on n’aurait jamais pu imaginer, la justesse du texte et la beauté de l’écriture de Laure Dargelos sont autant de raisons qui font de ce one shot un véritable petit bijou.

Les personnages, quant à eux, sont fascinants. Si on apprécie Plume et son courage, sa détermination et sa soif de justice, notre cœur va tout droit à Élias. En effet, il est sans conteste le chef-d’œuvre de ce roman, la pièce maîtresse, le joyau de cette couronne. Dans toutes ses nuances de gris, il réussit à nous toucher, à nous émouvoir, à nous bouleverser et même à nous tirer les larmes des yeux.