Il rêve d’un retour aux sources, d’authenticité. Reprendre la ferme de son grand-père dans cette vallée désertée par les hommes.
Animée d’un désir de revanche, elle rêve de paillettes et de célébrité.
Alors que faire de cet amour de jeunesse, de cette passion impérieuse puisque désormais tout oppose Andrea et Marina ?
Avec une énergie folle, un style étourdissant, Silvia Avallone nous embarque dans les méandres d’une passion amoureuse dévorante, destructrice là où d’autres auraient probablement échoué.
L’auteur signe son deuxième roman dans lequel elle dresse le portrait d’une jeunesse en prise avec ses contradictions, une génération dont les aspirations se heurtent au déclin économique de l’Italie.
Entre ciel et Lou
Feu l'espiègle Lou. Avant de s'éteindre, celle-ci a soigné sa "sortie"avec la complicité de son notaire : elle va faire une ultime blague aux siens, un coup pendable à Jo, veuf inconsolable, son âme soeur, son "piroche".
Ce dernier, père défaillant lors de leurs jeunes années, va devoir s'assurer du bonheur de ses enfants. Mais comment s'y prendre ? Il n'en sait rien : Lou ne lui a laissé aucune clé, pas le moindre indice.
Roman polyphonique qui prend pour décor l'île de Groix, terre d'embruns et de franches amitiés,"Entre ciel et Lou" relève du "feel good book" dans la lignée de ceux de Barbara Constantine ("Amélie sans mélo", "Et puis Paulette"...) plein de tendresse, d'amour et d'humour.
Qui est donc Eden Bellwether ? Un brillant étudiant ? Un musicien prodigieux ? Un jeune homme énigmatique au charisme magnétique ? Lorsqu’il entend des notes d’orgue s’échapper de la chapelle de King’s College, Oscar est d’emblée attiré par cette musique hypnotique, et ses pas le conduisent spontanément à l’intérieur. C’est ainsi qu’il fera la connaissance d’Eden, l’organiste, et du petit groupe d’amis qui gravite autour de lui. Oscar va peu à peu découvrir la personnalité complexe de ce jeune homme... Hypnotisé par le raisonnement tortueux et torturé du personnage, le lecteur chemine aux confins de la folie.
Roman policier ? Vulgarisation d’un traité de sémiologie ? Satire du milieu politique et intellectuel des années 80 ? Roman picaresque ?
Laurent Binet joue avec les codes, s’en amuse et ce pour notre plus grand plaisir. Le point de départ du roman : la mort de Roland Barthes renversé par une voiture. Serait-ce un assassinat ? Car Roland Barthes travaillait sur une fonction du langage qui permettrait à quiconque l’utiliserait de manipuler son interlocuteur, son auditoire voire une foule entière. Or nous sommes en 1980, la campagne présidentielle bat son plein et Mitterrand brigue le gouvernement.
Un roman jubilatoire, une réflexion sur le pouvoir des mots et le langage.
Maud, 20 ans, embarque à bord d’un convoi humanitaire ralliant Krakanj, en Bosnie. Dès le départ, des tensions émergent au sein du groupe. Ce roman interroge sur les valeurs portées par l’humanitaire, sur les motivations des hommes et des États. L’image de l’humanitaire généreux, sauveur, pacifique est bien écornée. Au fil de leur périple, les personnages verront leurs convictions ébranlées, leurs univers se fissurer, écartelés par le dilemme suivant : faut-il aider les populations victimes à survivre de la manière la plus triviale qui soit ou faut-il leur offrir les moyens de se battre pour assurer leur survie ?