Prescripteurs de saines addictions

Correspondance /Stéphane Mallarmé, 9, Janvier-novembre 1897, Correspondance (Tome 9-Janvier - Novembre 1897), Janvier - Novembre 1897
EAN13
9782070267330
ISBN
978-2-07-026733-0
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Séries
Correspondance /Stéphane Mallarmé (9)
Nombre de pages
376
Dimensions
22,5 x 14 x 2,3 cm
Poids
405 g
Langue
français
Code dewey
841.8

9, Janvier-novembre 1897 - Correspondance (Tome 9-Janvier - Novembre 1897)

Janvier - Novembre 1897

De

Autres contributions de ,

Gallimard

Blanche

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


Autres livres dans la même série

Tous les livres de la série Correspondance /Stéphane Mallarmé
Ce pénultième tome de la Correspondance de Mallarmé contient plus de 300 lettres écrites par lui et plus de 300 lettres reçues, au cours des 300 jours de janvier à novembre 1897. Elles permettent de revivre jour par jour, presque heure par heure, la vie du poète. Le plus sociable des solitaires, Mallarmé accomplit avec virtuosité et avec bonne grâce les multiples obligations mondaines, amicales et littéraires que lui crée un réseau grandissant de relations. La publication, en janvier, de Divagations lui vaut deux gestes d'hommage des Mardistes : un dîner chez le Père Lathuille, la remise par ses disciples et ses confrères d'un album de vers et de prose. Mais la vie de Paris le lasse de plus en plus. Ses cartes de visite indiquent désormais : «De mai en novembre, Valvins près Fontenaibleau», programme qu'il réalise, sauf de brefs retours à Paris, pour présider le Comité Verlaine, revoir des amis, ou chercher sa femme et sa fille, attardées dans la capitale. Valvins lui donne la forêt et le fleuve ; sa solitude y est mitigée par sa correspondance quotidienne et charmante avec Geneviève, par des visites d'amis (Rodin, Valéry, Whistler - qui fait le portrait de Geneviève), par de fugitives apparitions de Julie Manet et de ses cousines Paule et Jeannie Gobillard, par la vigilante amitié des Dujardin, par le voisinage
de Marcel Schwob et de Marguerite Moreno, et surtout par la venue de Méry Laurent au printemps, descendue à l'auberge des Plâtreries : il lui offre à déjeuner à Valvins et lui fait admirer la maison, il la promène pendant deux jours au château et en forêt - elle part enthousiasmée. Le grand travail de l'année est Un Coup de Dés, publié en mai dans la revue Cosmopolis, et confié ensuite par Mallarmé à la maison Didot, en vue d'une édition illustrée par Odilon Redon que projette Ambroise Vollard. Mallarmé en distribue des épreuves à ses amis, Mauclair, Gide et d'autres, dont surtout Valéry, qui dira : «Il a essayé d'élever enfin une page à la puissance du ciel étoilé...»
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...