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EAN13
9782110071354
ISBN
978-2-11-007135-4
Éditeur
AERI
Date de publication
Collection
Cahiers de la Résistance
Nombre de pages
208
Dimensions
24 x 18 cm
Langue
Fra
Code dewey
940

Les médecins dans la Résistance

Aeri

Cahiers de la Résistance

Indisponible
Les professions médicales et paramédicales dans la Résistance
Dès le 14 juin 1940, le chirurgien renommé Thierry de Martel, médecin-chef de l'Hôpital américain de Paris, se suicide, après l'entrée des Allemands à Paris.
Le contexte général est peu favorable à la Résistance. Mais quelques grands patrons affirment rapidement leur refus.
Les médecins font l'objet d'une grande sollicitude de la part du gouvernement du maréchal Pétain : dès octobre 1940, est instauré l'Ordre des médecins, très ancienne revendication du corps médical, et, le médecin de famille est mis à l'honneur.
Les organisations de Résistance sont confrontées au besoin d'avoir recours au corps médical : il n'est pas possible pour un clandestin de se faire soigner au grand jour, et le corps médical a, comme les autres professions, des pétainistes dont il faut se méfier. Mais, généralement, les malades ou blessés parviennent à trouver des médecins qui, fidèles au serment d'Hippocrate, les soignent avec discrétion.
La Résistance médicale met du temps à s'organiser. A la fin de 1942, une résistance médicale spécifique voit le jour. Le Front national met en place un Comité national des médecins (CNM) ; les mouvements et l'Armée secrète créent aussi un service de santé national (SSNR) à partir de juillet 1943. Enfin le CNR crée un comité médical de la Résistance (CMR) qui regroupe les deux organisations précédentes.
Des médecins offrent leurs services aux maquis, des infirmeries de campagne et des hôpitaux sont organisés pendant l'insurrection ; des médecins, infirmières et étudiants en médecine s'enrôlent dans des formations militaires.
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