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Les Services secrets et la Shoah, actes du colloque tenu au Graduate center de l'Université de la Ville de New York, [2-4 juin 2003]
EAN13
9782847362404
ISBN
978-2-84736-240-4
Éditeur
Nouveau Monde éditions
Date de publication
Collection
Grand jeu
Nombre de pages
478
Dimensions
22 x 13,9 x 2,5 cm
Poids
573 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
940

Les Services secrets et la Shoah

actes du colloque tenu au Graduate center de l'Université de la Ville de New York, [2-4 juin 2003]

De

Nouveau Monde éditions

Grand jeu

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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements américain et britannique n'ont pas rendu publiques les informations secrètes qu'ils détenaient sur la politique d'extermination nazie. Bien que ces éléments aient pu ajouter des informations d'importance lors des procès des criminels nazis, les intérêts nationaux prévalaient pendant la guerre froide.

Or depuis 1997, plus de 8 millions de documents secrets ont été déclassifiés et permettent de répondre à des questions telles que : lequel des gouvernements alliés avait connaissance de l'extermination des juifs ? Pourquoi les gouvernements britannique et américain de Churchill et Roosevelt n'ont-ils pas rendu publique l'information ? Est-ce qu'une réponse militaire ou une campagne de propagande révélant les atrocités nazies aurait pu mettre fin aux déportations et à l'extermination ?

Les archives permettent ainsi de découvrir que les alliés en savaient plus sur la solution finale que ce qu'ils ont bien voulu en dire. Ainsi, en 1941, des radios britanniques avaient intercepté et décodé des messages nazis, révélant l'existence du génocide juif. En septembre 1941, les services secrets britanniques étaient tout à fait en mesure d'affirmer que les nazis menaient une politique génocidaire dans les territoires conquis en Union soviétique.

Comble du cynisme ? Ces informations « humanitaires » n'intéressaient pas les responsables politiques et militaires et la libération des juifs n'était qu'un plus par rapport à la victoire des alliés contre les nazis : sauver des juifs n'était en aucun cas une priorité et il ne pouvait être question d'y gaspiller les ressources militaires. D'autre part, prendre parti pour la « cause juive » aurait discrédité l'effort de guerre allié, les Allemands y auraient vu la preuve de la manipulation des alliés par les Juifs...
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