- EAN13
- 9782863644089
- ISBN
- 978-2-86364-408-9
- Éditeur
- Parenthèses
- Date de publication
- 29/11/2024
- Collection
- Collection Diasporales
- Nombre de pages
- 180
- Dimensions
- 23 x 16,5 x 1,4 cm
- Poids
- 296 g
- Langue
- français
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«Et maintenant, dit Papkèn, nous sommes ici ensemble. Peux-tu me dire pourquoi tu as choisi ce lieu en Haute-Provence aride, cette ruine perdue sur une colline déserte ?»
Il ne s'agit pas ici d'une biographie du père de Ovannès Bodossakis, mais bien d'un récit nourri d'une trentaine d'années d'échanges complices entre un fils et son père dans le cadre d'une bâtisse de Provence. La chronologie s'efface au gré des souvenirs que suscitent un lieu, un parfum, une sensation ; le père va raconter son départ précipité de l'Anatolie après le génocide, son parcours de Mytilène en Grèce à Venise, où il poursuit ses études, et à Paris enfin, Montparnasse où il s'adonne à la peinture et partage l'effervescence artistique de la fin des années trente.
Après la guerre, et le temps du sto en Allemagne, il retrouve son univers artistique parisien et réalise de nombreuses œuvres — gravures, dessins, couvertures — pour plusieurs périodiques et éditeurs.
L'installation en Provence lui permet de renouer avec des paysages proches de ceux de son enfance, un ancrage qui est une forme de retour aux sources, à l'aridité et à la lumière grecques, pays où il aime retourner souvent. Mais son chemin d'exil ne demeure pas celui de la souffrance : la peinture, la gravure, la céramique sont autant de sources de dépassement.
Il ne s'agit pas ici d'une biographie du père de Ovannès Bodossakis, mais bien d'un récit nourri d'une trentaine d'années d'échanges complices entre un fils et son père dans le cadre d'une bâtisse de Provence. La chronologie s'efface au gré des souvenirs que suscitent un lieu, un parfum, une sensation ; le père va raconter son départ précipité de l'Anatolie après le génocide, son parcours de Mytilène en Grèce à Venise, où il poursuit ses études, et à Paris enfin, Montparnasse où il s'adonne à la peinture et partage l'effervescence artistique de la fin des années trente.
Après la guerre, et le temps du sto en Allemagne, il retrouve son univers artistique parisien et réalise de nombreuses œuvres — gravures, dessins, couvertures — pour plusieurs périodiques et éditeurs.
L'installation en Provence lui permet de renouer avec des paysages proches de ceux de son enfance, un ancrage qui est une forme de retour aux sources, à l'aridité et à la lumière grecques, pays où il aime retourner souvent. Mais son chemin d'exil ne demeure pas celui de la souffrance : la peinture, la gravure, la céramique sont autant de sources de dépassement.
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