Prescripteurs de saines addictions

EAN13
9788874399611
ISBN
978-88-7439-961-1
Éditeur
Cinq continents
Date de publication
Nombre de pages
127
Dimensions
25,2 x 20,2 x 1,5 cm
Poids
658 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
anglais

Anangu collective

Gay’wu – Arts et savoirs aborigènes

Cinq continents

Trouvez les offres des librairies les plus proches :
ou
entrez le nom de votre ville

Offres


La Fondation Opale et 5 Continents lancent une série de monographies consacrées aux principaux artistes et œuvres d'art aborigènes d’Australie. La première de ces monographies a pour objet deux grands tableaux réalisés par un collectif d’artistes, hommes et femmes, de la région APY (Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara) ainsi que l'installation Kulata Tjuta : Kupi Kupi, due à des artistes de cette même région.
Réalisées en 2018, les deux toiles sont, tout comme l'installation, issues d’un processus de production collaboratif, emblématique de la tradition des aborigènes d’Australie. Ces œuvres majeures, nourries en particulier des histoires mythiques du « Temps du Rêve », caractéristiques de l’imaginaire de ces peuples, sont les pierres angulaires de la collection qui constitue le cœur de la Fondation Opale.
La Fondation Opale, à l’instar de sa fondatrice et cheville ouvrière Bérengère Primat, a une relation particulièrement forte et vivante avec les artistes et les ateliers d’art de cette région d'Australie centrale, où ses représentants se sont rendus à maintes reprises. Les deux toiles, auxquelles ont respectivement collaboré plusieurs femmes et plusieurs hommes, artistes reconnus de longue date au sein de leur communauté, ont été commandées à leurs auteurs par Bérengère Primat, et le processus de leur réalisation est abondamment documenté. Ce magistral témoignage artistique atteste du dynamisme et de l’actualité de l’art aborigène d’Australie à l’époque contemporaine, ainsi que de la relation intime qu’entretiennent les habitants avec leur terre.
Kupi Kupi, réplique de l’installation de 2010 Kulata Tjuta (les deux titres signifient respectivement « tourbillon » et « nombreuses lances » en langue pitjantjatjara), est une œuvre monumentale composée de 1 500 lances, en même temps qu’une métaphore de la société anangu contemporaine et de la direction imprévisible dans laquelle celle-ci évolue.
Le mot Gay'wu désigne en yolngu, langue du nord-est de la Terre d'Arnhem, un dilly bag, c’est-à-dire un petit sac en tissu fait de fibres, et qui contient, selon la tradition, la sagesse et la connaissance.
Les monographies qui suivront ont pour ambition de faire connaître au monde entier quelques-uns des plus remarquables artistes aborigènes d’Australie ainsi que leurs œuvres, qui nous offrent un aperçu de la culture et de la sagesse ancestrales des peuples « premiers » de la région.
S'identifier pour envoyer des commentaires.