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Oeuvres complètes, 6, Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle, Traduction par Roger Raynal, Précédé de Patrick Tort
EAN13
9782051028486
ISBN
978-2-05-102848-6
Éditeur
Éditions Slatkine
Date de publication
Collection
DOC
Séries
Oeuvres complètes (6)
Nombre de pages
125
Dimensions
22 x 15 cm
Poids
300 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais

6 - Zoologie du voyage du H.M.S. Beagle

Traduction par Roger Raynal, Précédé de Patrick Tort "le secret de l'iguane"

De , ,

Éditions Slatkine

Doc

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Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831-2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d’animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l’identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns.
C’est à Thomas Bell (1792-1880) que Darwin s’en remet, dès le 1er novembre 1836, pour l’expertise de ses spécimens de Reptiles et d’Amphibiens, ainsi que de Crustacés. Si Thomas Bell, excellent erpétologiste et carcinologiste, professeur de zoologie au King’s College, n’est pas le moins brillant des naturalistes recrutés par Darwin, il sera malheureusement le moins ponctuel : après quelque sept années écoulées entre sa promesse et la livraison de son second et dernier fascicule en 1843, il portera la responsabilité du retard éditorial qui affectera l’achèvement de la Zoologie. Des Crustacés, il ne sera plus question.
Pas plus que ses confrères, Bell ne soupçonna le transformisme de Darwin, effectif depuis le printemps de 1837. Mais les Reptiles furent assurément l’un des éléments d’observation et de réflexion qui conduisirent Darwin à rejeter le fixisme de la doctrine chrétienne de la Création.
Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, en se livrant à d’insolites expériences sur les Iguanes marins des Galápagos – dont il note la ressemblance extrême avec les Iguanes terrestres –, met en évidence leur compulsion à revenir toujours sur le rivage en évitant le plus possible de séjourner dans le milieu marin. Or comment un Dieu tout-puissant et infiniment sage aurait-il pu créer directement un animal évidemment aquatique qui manifeste d’une manière aussi accusée et constante sa frayeur instinctive de l’eau ?
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