Prescripteurs de saines addictions

Tout DIOME ...ou presque !

Née au Sénégal, Fatou DIOME arrive en France en 1994 et vit depuis à Strasbourg. Auteur d'un recueil de nouvelles ainsi que de cinq romans, elle est de retour à l'Armitière pour nous présenter "Impossible de grandir".

  • 1
  • 2
21,00

Impossible de grandir Salie est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine mais qui la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si « impossible » pour elle d'aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés, mais aussi la difficulté d'être une enfant dite illégitime, le combat pour tenir debout face au jugement des autres et l'impossibilité de faire confiance aux adultes. À partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l'histoire d'une enfant qui a grandi trop vite et peine à s'ajuster au monde des adultes. Mais n'est-ce pas en apprivoisant ses vieux démons qu'on s'en libère ? « Oser se retourner et faire face aux loups », c'est dompter l'enfance, enfin.


21,00

Celles qui attendent Arame et Bougna, mères de Lamine et Issa, clandestins partis pour l'Europe, ne comptaient plus leurs printemps ; chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui tenait la demeure sur les galeries creusées par l'absence. Coumba et Daba, jeunes épouses des deux émigrés, humaient leurs premières roses : assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. La vie n'attend pas les absents : les amours varient, les secrets de famille affleurent, les petites et grandes trahisons alimentent la chronique sociale et déterminent la nature des retrouvailles. Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait...

Pour lire un extrait en ligne, cliquez sur le feuilleteur :

Livre également disponible en version numérique (ePub) sur les sites de libraires : rendez-vous sur la vitrine Eden Livres


7,60

« Inassouvi, notre besoin d'amour. Inassouvi, notre besoin d'ancrage. Inassouvi, notre besoin de refuge. Inassouvis, nous survivons... »

Betty passe son temps à observer les moindres faits et gestes de ses voisins et porte toute son attention sur une vieille dame dont la solitude, plus grande encore que la sienne, l'émeut. À la mort de cette étrange amie, Betty sombre dans une profonde mélancolie. Et sa rencontre avec « l'ami » vient trop tard. Seule la musique peut faire entendre le vide d'une existence, la douleur de l'inassouvissement...

« Atypique, l'écriture de Fatou Diome a un caractère envoûtant et musical. Elle hante nos solitudes comme le jazz et la kora. » ¤ RFI


7,70

Salie vit en France. Son frère, Madické, rêve de l’y rejoindre et compte sur elle. Mais comment lui expliquer la face cachée de l’immigration, lui qui voit la France comme une terre promise où réussissent les footballeurs sénégalais, où vont se réfugier ceux qui, comme Sankèle, fuient leur destin tragique ? Comment empêcher Madické et ses camarades de laisser courir leur imagination, quand l’homme de Barbès, de retour au pays, gagne en notabilité, escamote sa véritable vie d’émigré et les abreuve de récits où la France passe pour la mythique Arcadie ? Les relations entre Madické et Salie nous dévoilent l’inconfortable situation des « venus de France », écrasés par les attentes démesurées de ceux qui sont restés au pays et confrontés à la difficulté d’être l’ autre partout. Distillant leurre et espoir, Le Ventre de l’Atlantique charrie entre l’Europe et l’Afrique des destins contrastés, saisis dans le tourbillon des sentiments contraires, suscités par l’irrésistible appel de l’Ailleurs. Car, même si la souffrance de ceux qui restent est indicible, il s’agit de partir, voguer, libre comme une algue de l’Atlantique. Ce premier roman, sans concession, est servi par une écriture pleine de souffle et d’humour.


roman

J'ai Lu

7,80

Kétala

« Je propose que chacun de nous raconte aux autres tout ce qu'il sait de Mémoria [...] pendant les six nuits et cinq jours qui nous séparent du kétala. [...] Ainsi, chacun de nous pourra partir [...] avec l'histoire complète de notre défunte maîtresse. »

Que restera-t-il de nous ? Peut-être des souvenirs, magnifiés, interprétés ou, pire, falsifiés. Inanimés, nos meubles, nos habits, nos objets familiers jalonnent le sillage de notre vie. Ils sont les témoins silencieux de nos joies et peines.

Le kétala, le partage de l'héritage, disperse tout ce que possédait celui ou celle qui n'est plus. Attristés par leur séparation imminente, les meubles et divers objets de Mémoria cherchent un moyen d'éviter l'éparpillement des traces de leur défunte et aimée propriétaire.

Un roman virtuose, écrit avec poésie, dans une langue belle et musicale.

« Fatou Diome donne une âme aux objets. »

¤ Le Figaro

« [...] Son roman est à la fois une méditation pleine de vie et de sève sur la mélancolie, une belle leçon de ténèbres, un blues sensuel aux subtils reflets mauves. »

¤ Le canard enchaîné

  • 1
  • 2