Prescripteurs de saines addictions

MOTS pour MAUX

LES LIBRAIRES ENSEMBLE SOUTIENNENT L’ASSOCIATION VALENTIN HAÜY

Du 16 février au 2 mars, cinquante des plus importants libraires de France se mobilisent pour défendre l’accès à la lecture pour tous, et œuvrent pour l’autonomie des personnes aveugles et malvoyantes avec l’association Valentin Haüy.

Du 16 février au 2 mars, Les Libraires Ensemble vous proposent une sélection d’ouvrages accessibles aux personnes en situation de handicap ou de troubles DYS : livres lus, livres en grands caractères, livres en braille, livres en pictogrammes, livres faciles à lire, livres DYS. Pour rendre le savoir et la culture accessibles à TOUS, ils proposeront ainsi une sélection d’ouvrages adaptés, mais aussi des romans, des livres « qui font du bien », des livres jeunesse, à leurs clients, aux bibliothèques et aux écoles.

« Je suis autiste Asperger. Ce n’est pas une maladie, je vous rassure. C’est une différence. Je vais vous raconter une histoire. Cette histoire est la mienne. J’ai joué au jeu télévisé Questions pour un champion et cela a été très important pour moi. »

Nous voici donc en 2012 sur le plateau de France 3 avec notre candidat préféré. Olivier Liron lui-même est fort occupé à gagner ; tout autant à nous expliquer ce qui lui est arrivé. En réunissant ici les ingrédients de la confession et ceux du thriller, il manifeste une nouvelle fois avec l’humour qui est sa marque de fabrique, sa très subtile connaissance des émotions humaines. À intervalles réguliers, il raconte les sévices dans la cour de récréation, les punitions des professeurs, la grand-mère dont le sabir console, les filles inaccessibles qui lui font penser, philosophe, qu'il mourra puceau. En un mot la cruauté sociale et l'anxiété grandissante de celui qui ignore ce qui ne va pas. Ce dispositif qui alterne scène présente et flashback fonctionne à la perfection. Il permet à l'auteur de souffler le chaud et le froid sur le lecteur suspendu au récit comme le candidat de Questions pour un champion à son buzzer. En réunissant en une même histoire les ingrédients de la confession et ceux du thriller (il y a des morts - symboliques évidemment - à la fin du jeu) il prouve, une seconde fois, son infinie connaissance des émotions humaines et la variété de sa palette.


20,99

Pendant trois ans, Frédérique Deghelt, écrivain, et Astrid di Crollalanza, photographe, ont donné image et parole à ceux qui ne sont généralement pas représentables, pas audibles, et que nous appelons « handicapés », sans jamais donner à ce mot une autre définition que celle d’un manque.

Être beau, ce sont dix-huit portraits croqués par Frédérique Deghelt, qui est mère d’un enfant différent. Elle a rencontré des gens de tous âges, tous milieux, toutes professions, qui ont pour point commun de ne pas être dans la « norme ». Elle partage avec nous une réflexion engagée sur l’image de soi et la place de l’Autre dans notre société. Quel miroir nous tendent ces corps brisés ou infirmes, qui sont aussi des corps réparés, transcendés ? Quels sont leurs pouvoirs, physiques et symboliques ? Qu’ont-ils à nous apprendre ?

Être beau, ce sont dix-huit séances de pose où chaque personne photographiée a choisi son univers, son décor, pour se présenter comme elle le souhaitait. Un corps-à-corps avec notre condition humaine… Parce qu’être beau, c’est être soi.

Voir le site :  www.etrebeau.org


19,00

Veuve depuis peu, Constance, la quarantaine, auteur de théâtre à succès, se voit confier l’écriture d’un biopic sur Louis Braille par son producteur et ami Thomas. Assistée d’Aurélien, mystérieux et truculent étudiant en histoire, elle se lance à cœur perdu dans une enquête sur ce génie oublié, dont tout le monde connaît le nom mais si peu la vie.
Elle retrace les premières années de Louis Braille, au tout début du XIXe siècle, ce garçon trop vif qui perd la vue à l’âge de trois ans à la suite d’un accident. Déterminé à apprendre à lire, il intègre l’Institution royale des jeunes aveugles. Mais dans ce bâtiment austère et vétuste, où les petits pensionnaires sont élevés à la dure, nul n’entend leur enseigner la lecture. Et pour cause  : il n’existe aucune méthode. Constance découvre le combat de Louis pour imaginer la lecture au bout des doigts, jusqu’à l’invention, à même pas dix-huit ans, du système qui a révolutionné depuis la vie de tous les aveugles.
Dans ce roman, hommage à ce garçon dont le génie n’avait d’égale que la modestie, Hélène Jousse entremêle les vies et les époques et explore la force de l’amour, sous toutes ses formes. Avec une question qui affleure  : qu’est-ce qu’un destin, sinon une vie qui fait basculer celle des autres ?


Et si c'étaient les papas qui allaient chercher leurs enfants à l'école ?
Un album débordant d'humour !

Le mot de l'éditeur :
La maîtresse l'a décidé : « Demain, ce sera l'heure des papas. » Mais lorsqu'ils apprennent la nouvelle, ces derniers trouvent tous une mauvaise excuse : tandis que Monsieur Lion prétexte que c'est pile l'heure de sa sieste, Monsieur Pigeon objecte qu'il ne connaît pas le chemin de l'école... Mais leurs femmes ne sont pas dupes et trouvent chacune une solution pour contrer leur manque de volonté. Et si, finalement, aller chercher les bouts de choux à l'école n'était pas une corvée, mais l'occasion de papoter avec les potes ? Et si les papis s'y mettaient aussi ?

Cette version « gros caractères » est particulièrement adaptée aux lecteurs malvoyants ou ayant des difficultés de lecture.


1

Le Livre de poche jeunesse

6,90

Jusque-là, pour Victor, une année scolaire c’est du saut à l’élastique sans l’élastique. Ce qu’il préfère ? Écouter les Rolling Stones, se gaver de loukoums avec son copain Haïçam, parler mécanique avec son drôle de père… Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de math, c’est tout son univers qui implose… Pourquoi soudainement cette première de la classe, violoncelliste de talent, va-t-elle avoir besoin de lui ? Une amitié étrange va naître entre ces deux ados que tout oppose… Vont-ils pouvoir cacher le secret de Marie-José jusqu'au bout ?