Prescripteurs de saines addictions

Le guide de l'été pour "lire ensemble" !

Littérature étrangère

9,00

Estonie, début du XXe siècle. Un soir, au sortir de l'usine dans laquelle il travaille, August rencontre par hasard le directeur du théâtre l'Estonia. Il quitte son emploi d'ouvrier et intègre la troupe, qui s'avère aussi loufoque qu'hypersensible : Pinna, le fondateur, les comédiens Alexander, Eeda, Sällik, Oskar... mais aussi Erika, sa future femme, qui rejoint le théâtre peu de temps après lui. Elle symbolisera le Papillon, l'emblème du théâtre, en lui insufflant la légèreté dont le début de siècle prive le pays. Les planches de l'Estonia sont bientôt le seul lieu où la liberté et l'amour peuvent encore résonner, où les rires de l'amitié, les jeux et l'espièglerie ont encore leur place. Mais le théâtre, comme le papillon, est gracile : la brutale réalité du monde s'y invite, et, aux alentours, le chien gris qui la représente rôde et menace de soumettre cette troupe de rêveurs solidaires à la violence, à la séparation et à la mort.

Roman le plus doux et mélancolique d'Andrus Kivirähk, Le Papillon est une ode à la vie, à son renouvellement perpétuel, et à la création artistique. L'Estonia, lieu des visions magiques et des craintes surnaturelles, dessine en creux les souffrances et la force du peuple estonien depuis la Première Guerre mondiale jusqu'à la seconde, en passant par sa première indépendance en 1920. La petite famille du théâtre, en défiant les lois toutes puissantes de la politique et de la nature par l'imagination et le jeu collectif, transcende son destin et dévoile ce qui demeure contre vents et marées : sa capacité à aimer et à se réinventer, toujours et sans contraintes.

« Le nouveau bâtiment du théâtre était presque achevé, mais il lui manquait encore son âme. De toute évidence, ni le gros scarabée bien sérieux ni la fourmi besogneuse n'auraient fait l'affaire, et encore moins la mouche grise ou le vorace cancrelat. Seul le papillon, qui voltige au-dessus des prairies estivales comme une fleur échappée de sa tige, ne vivant que pour la beauté, pouvait nous convenir - le papillon faible et fragile, à qui une blessure aux ailes coûte la vie et que le temps met à mort sans pitié, mais qui renaît chaque printemps sur les prés, car il a réussi, juste avant de disparaître, à déposer sa ponte, d'où naîtra une descendance si rigoureusement semblable à lui qu'on croirait presque que rien n'a changé. »


9,70

Après New York et le succès du Gang de rêves, Luca Di Fulvio vous emmène à Buenos Aires.
1913. Le Transatlantique Palerme-Buenos Aires s'apprête à quitter le quai, ses coursives de troisième classe pleines à craquer de migrants pleins d'espoir. Chacun d'entre eux fuit quelque chose. Rosetta ? La honte d'être trop belle, ces insultes que les gens du village lui crachent sur son passage. Rocco ? Cette mafia qu'il méprise, son allégeance, un destin tout tracé. Et puis il y a la petite Raechel, que les pogroms ont jetée sur les routes. Tous trois ne se connaissent pas. Tous trois ignorent encore que le Nouveau Monde leur réserve d'autres chaînes, d'autres bas-fonds, d'autres violences – que la route est longue jusqu'à la liberté... Â


9,70

Après avoir fui le Liban, les parents de Samir se réfugient en Allemagne où ils fondent un foyer soudé autour de la personnalité solaire de Brahim, le père. Des années plus tard, ce dernier disparaît sans explications, pulvérisant leur bonheur. Samir a huit ans et cet abandon ouvre un gouffre qu'il ne parvient plus à refermer. Pour sortir de l'impasse, il n'a d'autre choix que de se lancer sur la piste du fantôme et se rend à Beyrouth, berceau des contes de son enfance, afin d’y dénicher les indices disséminés à l'ombre des cèdres.
Voyage initiatique palpitant, Tant qu'il y aura des cèdres révèle la beauté d'un pays qu'aucune cicatrice ne peut altérer. À travers cette quête éperdue de vérité se dessine le portrait d'une famille d'exilés déchirée entre secret et remords, fête et nostalgie.

Follement distrayant et diablement instructif. Tout dans ce récit fleuve est une réussite. L’Express.

Pierre Jarawan a de la force et du souffle. Le Monde des livres.

PRIX DU PREMIER ROMAN DE CHAMBÉRY.


21,00

Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Élysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie.

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l'histoire terrifiante d'une femme et d'une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l'une de ces « artistes sans oeuvre », comme Camille Claudel et tant d'autres femmes au début du XXe siècle.Paris, 1928. Lucia Joyce vient de se produire sur la scène avant-gardiste du théâtre des Champs-Élysées et les journaux ne parlent plus que d'elle. Ils voient dans cette danseuse de génie, autodidacte et pionnière de la danse contemporaine, un avenir brillant... prédisant même qu'elle fera oublier qu'elle est la fille de James Joyce. C'est sans compter sur la puissance dévastatrice de cette famille, dont chaque membre va laisser doucement Lucia s'enfoncer dans la folie.

Zurich, 1934. Alors que sa vie est en lambeaux, Lucia est envoyée par son père chez le psychanalyste Carl Jung. Restée muette pendant des années, elle a décidé de parler.

Avec une grande finesse, Annabel Abbs livre l'histoire terrifiante d'une femme et d'une artiste dont le talent a été annihilé par une société corsetée et conservatrice. Elle est ainsi devenue l'une de ces « artistes sans oeuvre », comme Camille Claudel et tant d'autres femmes au début du XXe siècle.


Roman

Le Livre de poche

9,70

En 1988, dans un hôtel berlinois, Maurice Swift croise le grand écrivain Erich Ackermann. Une rencontre qui va permettre au jeune homme de devenir l’auteur qu'il a toujours rêvé d'être. Quelques années plus tard, Maurice Swift s'est fait un nom ; il a désormais besoin de nouvelles sources d'inspiration. Peu importe où il trouve ses histoires et à qui elles appartiennent, tant qu'elles contribuent à son succès. Des histoires qui le rendront célèbre, mais qui le conduiront aussi à mentir, emprunter, voler. Ou pire encore… qui sait ?
Autour d’un personnage troublant aux ambitions démesurées, L'Audacieux Monsieur Swift raconte combien il est facile d'avoir le monde à ses pieds si l'on est prêt à sacrifier son âme.

Un thriller littéraire de haute volée, mené avec une dextérité étourdissante. Elle.

Une aptitude à embarquer le lecteur, essoufflé mais captivé, jusqu’au point final. 
Le Monde des livres.

Un roman aussi vénéneux que magnétique.  Le Journal du dimanche.

 

Traduit de l’anglais (Irlande) par Sophie Aslanides.