Prescripteurs de saines addictions

Entre Nous... au mois de mars 2017

À la rencontre des hommes et du monde !
Laissez-nous vous présenter Romain Gary et sa famille,
le solitaire Érik Satie, le professeur de lettres
d'Anne Wiazemsky, et Martin Sourire le fils adoptif
de Marie-Antoinette. Des destins incroyables !
Puis préparez-vous à voyager : à Baltimore tout d'abord,
puis au Ghana, dans le Mexique des cartels toxiques,
et dans les Alpes pour une étape.
Des destinations inoubliables !
Tentez un saut dans le temps : dans ce petit immeuble de 1942, ou dans le passé de Napoléon, boxeur pas encore à la retraite !
Nous vous souhaitons de belles rencontres, de beaux voyages, bref de belles lectures à tous !

14,50

«- Allô ? Allô ? Anne ? C’est vous ? Oui, je reconnais votre voix… Elle n’est plus la même, plus grave, moins enfantine… Mais tout ce temps qui a passé… Je vous ai déjà appelée il y a une demi-heure, il y avait une machine, un répondeur, un truc, je n’ai pas laissé de message. Juste avant, j’avais entendu par hasard votre intervention à la radio. J’étais si stupéfait ! Je conduisais, j’ai stoppé net et me suis arrêté dans le premier café. Un annuaire et vlan je vous appelle. J’ai repris la voiture et j’étais si ému que j’ai failli emboutir un arbre ! Vous entendre, à la radio tant d’années après, vous ne pouvez imaginer le choc ! Et là, juste dans la façon dont vous avez dit "allô", je vous ai reconnue ! - Père Deau !»
Au début des années soixante, les parents d’Anne Wiazemsky partent vivre au Venezuela où son père a trouvé un emploi. Anne est inscrite dans une institution religieuse française. Son professeur de français est un prêtre de vingt-cinq ans, le père Deau, avec lequel elle noue une complicité intellectuelle et amicale...


17,00

À l’âge de quatre-vingt-cinq ans, mon grand-père Napoléon décida qu’il lui fallait se renouveler. Il traîna ma grand-mère Joséphine devant les tribunaux. Comme elle n’avait jamais rien su lui refuser, elle se laissa faire.
Ils divorcèrent le premier jour de l’automne.
— Je veux refaire ma vie, avait-il dit au juge chargé de l’affaire.
— C’est votre droit, avait répondu ce dernier.  »
 
Voici l’histoire d’un duo irrésistible : un petit-fils et son grand-père, prêts à toutes les fantaisies pour conjurer les tourments de l’existence.


22,00

Portrait d’une vieille maison de Baltimore et de ses habitants à travers plusieurs générations, le vingtième roman d’Anne Tyler est – comme souvent – celui d’une famille trop heureuse pour être vraie. Épicentre du texte, Abby, la pièce rapportée, la femme de Red Whitshank, mère de cinq enfants devenus adultes. Elle excelle à les rassembler tous (et parfois quelques autres invités de passage) autour d’un repas ou d’une conversation. Pourtant, quand commence le récit, si tous les enfants sont de retour à Baltimore, c’est parce qu’Abby les inquiète. Comportements étranges, pertes de mémoire, le coeur de la famille Whitshank semble battre de travers. Même Denny, le fils rebelle, s’en émeut.

Avec humour, mélancolie et une grande économie de moyens, Anne Tyler recompose le drame doux-amer d’une famille qui se croyait plus heureuse que les autres. Elle l’était, c’est vrai, mais au prix de mille petits arrangements avec la réalité, sur fond de silences courtois et de mensonges de circonstances.


La famille Goldman compte deux branches : les riches Goldman de Baltimore et les modestes Goldman de Montclair, dont est issu Marcus. Enfant, ce dernier était fasciné par le style de vie de ses cousins de Baltimore, mais le vernis s'est effrité... jusqu'au Drame. Depuis, une question hante Marcus : qu'est-il vraiment arrivé à ceux de Baltimore ? Après le succès de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, Joël Dicker retrouve son héros, l'écrivain Marcus Goldman, qui explore cette fois-ci sa propre histoire familiale au fil d'une formidable fresque romanesque à l'américaine.


18,00

En 1901, Erik Satie a trente-quatre ans. Sans ressources et sans avenir professionnel, il délaisse Montmartre et l'auberge du Chat Noir pour une chambre de banlieue sordide où, coincé entre deux pianos désaccordés et quatorze parapluies identiques, il boit autant, ou plus, qu'il compose. Observateur critique de ses contemporains, l'homme dépeint par Stéphanie Kalfon est aussi un créateur brillant et fantaisiste : il condamne l'absence d'originalité de la société musicale de l'époque, et son refus des règles lui vaut l'incompréhension et le rejet de ses professeurs au Conservatoire.
Les parapluies d'Erik Satie est le premier roman de Stéphanie Kalfon, qu'elle a conçu à la fois comme un hommage et comme un témoignage sur la vie du musicien.