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Arts
Cette année plus que jamais, il est temps d’apprécier les beautés que nous offrent les artistes pour rendre la vie moins triste ! Rien de tel qu’un beau papier, un livre qu’on va garder des années pour savourer les délices du bel art.
Palmarès Les 100 livres de l'année 2020 - Lire-Magazine Littéraire
Depuis la préhistoire, avec l'apparition des venus hottentotes, la femme a été le centre et le support de tous les fantasmes. Déesse ou putain, vierge ou sorcière, virago ou odalisque, elle a été mise en scène, allumée, surexposée : son corps, toutes les parties de son corps, et son visage, à travers un regard essentiellement masculin.
La première partie de cet ouvrage La femme regardée va jusqu'au moment où Courbet et Manet vont révolutionner le regard, la seconde Les femmes qui nous regardent jusqu'aux années 60 et la troisième Ces femmes qui se regardent débute avec les années 1970, quand s'est opérée une révolution majeure pour les femmes artistes qui désormais se représentent elles-mêmes. C'est donc aussi à une histoire de l'évolution du statut de la femme que ce livre convie, comme un voyage au Pays de l'émancipation sexuelle et politique, de Camille Claudel à Louise Bourgeois, et de Frida Kahlo à Cindy Sherman.
"JE SUIS UNE FEMME. TOUT ARTISTE EST UNE FEMME. PICASSO
Matisse, comme un roman
Exposition, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, du 21 octobre 2020 au 22 février 2021
Dirigé par Aurélie Verdier
Centre Pompidou
Au défi de faire le portrait de Matisse, Louis Aragon avait répondu : oui, si c'est un roman.
Débutant en 1941 sur les hauteurs de Nice, la conversation entre l'artiste et l'écrivain donnera naissance, trente ans plus tard, au livre Henri Matisse, roman. L'exposition du Centre Pompidou reprend son principe de cheminer dans l'oeuvre, cherchant, comme le livre, à capter « une lueur sur ce qui se passe ». Elle montre comment l'artiste, confronté aux mouvements majeurs de son époque, forge une écriture pour chaque objet : des « signes plastiques nouveaux » qui ouvrent sur ce qu'Aragon nommait « cet " espace " d'un roman qui commence ».