Prescripteurs de saines addictions

Une histoire illustrée

Collectif

Flammarion

Cinq cents ans d'histoire du ballet racontés en textes et en images : les oeuvres classiques résumées et analysées ; les grandes périodes, les techniques et les expressions emblématiques ; des portraits de chorégraphes, de compositeurs, de danseurs et de danseuses internationaux ; les grandes compagnies et les lieux de danse incontournables dans le monde.


Notes ethnographiques de robert l. welsch

La Martinière

39,00

Le photographe Chris Rainier a consacré sa vie aux masques, espérant conserver une trace des pratiques rituelles menacées de disparition. Au fil des trente dernières années, il a photographié des masques très variés, portés par les personnes mêmes qui en font usage lors des cérémonies, mais rarement montrés aux non-initiés que nous sommes.
Aux frontières du bien et du mal, des vivants et des morts, les masques nous parlent. Les photographies de Chris Rainier aussi. Elles sont accompagnées de notes ethnographiques détaillées, signées de l'universitaire Robert L. Welsh, pour mieux comprendre ce patrimoine culturel méconnu.


35,00

Le 8 juillet 1621 naissait Jean de La Fontaine : 2021 =  Anniversaire des 400 ans de sa naissance.

«  Une de mes plus tenaces ambitions d’éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C’est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l’illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d’un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c’est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j’avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues  : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d’art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet. L’artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s’inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu’un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l’inscrit et l’enracine dans les pas des artistes et des écrivains français. Pendant la création des gouaches, sa femme Bella lui lit à haute voix les Fables, parlant à son imaginaire et à son inspiration. Le décès d’Ambroise Vollard en 1939 interrompt la publication de l’ouvrage, qui ne paraîtra qu’en 1952, à l’initiative de Tériade. 
Ce coffret célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, d’une part, aujourd’hui le plus connu des poètes français du  xviie  siècle, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine  ; et Marc Chagall, d’autre part, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d’Europe de l’Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l’Auvergne et du midi de la France.
Réalisé en collaboration avec le Comité Marc Chagall, ce coffret rend hommage à cette rencontre artistique originale, à travers une soixantaine de gouaches magnifiques, accompagnées pour la première fois de leurs gravures. Il est complété d’un livret explicatif qui relate la genèse et le sens de ce dialogue entre les deux artistes.


«Il y a tout un monde nouveau qui nous intéresse au plus haut point, car enfin le Métier d’Architecture c’est travailler pour l’homme.»
(Charlotte Perriand, lettre à Pierre Jeanneret, 1936)

Quel est ce «monde nouveau» imaginé par l’architecte et designer Charlotte Perriand (1903-1999)? Comment repense-t-elle notre rapport à la nature et à la place accordée à l’art dans la vie quotidienne? Les réponses apportées par cette pionnière de la modernité nous paraissent aujourd’hui d’une étonnante actualité.

Publié à l’occasion de l’importante rétrospective que la Fondation Louis Vuitton consacre à Charlotte Perriand et à ses liens avec les artistes et les architectes de son temps, cet ouvrage offre une nouvelle lecture d’une œuvre marquée par l’engagement et la liberté.
Sous la direction de Sébastien Cherruet et Jacques Barsac, ce catalogue, réunissant des contributions d’auteurs français et étrangers dans une approche à la fois chronologique et thématique, invite à un voyage en création au fil du XXe siècle.


Histoire d'une couleur

Seuil

39,00

Aujourd’hui, en Europe, le jaune est une couleur discrète, peu présente dans la vie quotidienne et guère sollicitée dans le monde des symboles. Il n’en a pas toujours été ainsi. Les peuples de l’Antiquité voyaient en lui une couleur presque sacrée, celle de la lumière, de la chaleur, de la richesse et de la prospérité. Les Grecs et les Romains lui accordaient une place importante dans les rituels religieux, tandis que les Celtes et les Germains l’associaient à l’or et à l’immortalité. Le déclin du jaune date du Moyen Âge qui en a fait une couleur ambivalente. D’un côté le mauvais jaune, celui de la bile amère et du soufre démoniaque (signe de mensonge, d’avarice, de félonie, parfois de maladie ou de folie). C’est la couleur des hypocrites, des chevaliers félons, de Judas et de la Synagogue. L’étoile jaune de sinistre mémoire trouve ici ses lointaines racines. Mais de l’autre côté il y a le bon jaune, celui de l’or, du miel et des blés mûrs (signe de pouvoir, de joie, d’abondance). À partir du XVIe siècle, la place du jaune dans la culture matérielle ne cesse de reculer. La Réforme protestante puis la Contre-Réforme catholique et enfin les « valeurs bourgeoises » du XIXe siècle le tiennent en peu d’estime.
Même si la science le range au nombre des couleurs primaires, il ne se revalorise guère et sa symbolique reste équivoque. De nos jours encore, le jaune verdâtre est ressenti comme désagréable ou dangereux ; il porte en lui quelque chose de maladif ou de toxique. Inversement, le jaune qui se rapproche de l’orangé est joyeux, sain, tonique, bienfaisant, à l’image des fruits de cette couleur et des vitamines qu’ils sont censés contenir.