Cette trilogie est un petit bijou de la littérature imaginaire, à mi-chemin entre science-fiction et fantasy.
À la fois roman d'apprentissage et d'aventures, nous suivons sur un petit bout de leur destin trois personnages féminins luttant pour survivre et trouver leur place dans un monde post-apocalyptique, monde se résumant à un continent devenu unique, où séismes et éruptions volcaniques font la loi et menacent à tout instant la civilisation d'anéantissement. C'est dans ce contexte d'une terre ravagée, cette "cinquième saison", que N.K. Jemisin bâtit un univers à l'imagination fertile et géniale, nous en dévoilant toute la richesse et la subtilité par petites touches au fil de la narration, sans jamais perdre le lecteur.
Les Livres de la Terre fracturée est une œuvre éblouissante, lumineuse, poétique et d'une profonde sensibilité, qui marie avec art dépaysement et réflexion.

Lors d'un énième séjour à l'hôpital, D=Stella, 17 ans, rencontreWill. Tout les oppose : l'une vit par et pour son traitement, l'autre est résigné à son sort.
La mucoviscidose,dont ils sont tous les deux atteints, leur impose une distance de trois pas minimum. Pourtant, une évidence apparaît rapidement. Ils sont irrésistiblement attirés l'un vers l'autre.
Dans les pas de Nos étoiles contraires de John Green, ce roman nous amène à découvrir le quotidien des malades de la mucoviscidose à travers une histoire d'amour bouleversante.

Une histoire touchante lie le jeune Wendell, ouvrier agricole, et le petit Rowdy, enfant mutique qui lui a été confié. Entre ces deux orphelins malmenés par la vie, se tisse un lien profond.
Le décor est celui des Bull Mountains dans l'état rural et cnservateur du Montana. On est loin de l'Amérique des cartes postales. Joe Wilkins peint une nature sauvage et farouche, un pays âpre et violent où règnent la pauvreté culturelle et sociale, mais aussi la pudeur des sentiments.

Callista est une jeune fille comme les autres jusqu’au jour où un séisme temporel l’oblige à fuir la capital Parisienne afin de s’éloigner du Flashe, cette réplique mortelle du séisme qui annihile tout sur son passage. En route elle croisera des personnes issues d’époques différentes, mais toutes on le même but qu’elle : survivre à tout prix.

Ce roman n’est pas ce qu’il parait être. Sur la première moitié, nous ne suivons qu’un simple exode loin d’un danger mortel, jusqu’au moment où tout bascule ! Comme souvent, Aurélie Wellenstein nous déroute et nous sort de notre zone de confort et une fois la dernière page tournée, nous repensons encore à cette histoire la boule au ventre et la tête pleine des images de cette lecture riche écrit d’une façon dont elle seule a le secret.

Marine

À Yardam, la folie se transmet sexuellement. Kazan est infecté par la maladie depuis 10 ans. Elle ronge son cerveau, le menant de plus en plus prêt de la mort. À l’approche de l’explosion de son cerveau dévoré par la maladie, il va mettre tous ses espoirs de survie sur un couple de médecins qui lui dit avoir un remède à son mal. Mais à Yardam, les apparences sont trompeuses, comme nos héros vont le découvrir…

Un roman parfait pour découvrir cette auteure à la plume si particulière et à l’imagination si foisonnante ! Avec Yardam, Aurélie Wellenstein nous plonge sans aucun remord dans une psyché malade, à la limite de l’explosion, nous trompe, nous déroute, nous titille, nous choque, nous émeut… Un roman marquant, une plume à découvrir si cela n’est pas encore fait !

Marine