Conseils de lecture
Dans cette famille préhistorique, il y a le père, Edouard, un inventeur génial ( il ramène le feu !), au prix de quelques catastrophes, mais aussi Vania, l’oncle ennemi du progrès, Le narrateur, pas très malin, et quelques filles. Tout ce monde découvre la vie, se dispute, se jalouse… et évolue vers ce que nous sommes devenus. Les situations sont hilarantes, et l’ensemble nous donne à réfléchir sur notre civilisation.
Pourquoi j'ai mangé mon père
De Roy LEWIS
Traduit par Rita BARISSE, VERCORS
Préface de Annie COLLOGNAT-BARES
Dans cette famille préhistorique, il y a le père, Edouard, un inventeur génial ( il ramène le feu !), au prix de quelques catastrophes, mais aussi Vania, l’oncle ennemi du progrès, Le narrateur, pas très malin, et quelques filles. Tout ce monde découvre la vie, se dispute, se jalouse… et évolue vers ce que nous sommes devenus. Les situations sont hilarantes, et l’ensemble nous donne à réfléchir sur notre civilisation.
Attaché à elle à l'aide d'un harnais, un enfant sert de guide et de regard à sa mère aveugle. Ses yeux ne voient pas les choses de ce monde. Frustré, las de cette soumission, l'enfant part loin des siens pour ne voir que pour lui. La fugue suffira-telle à lui rendre sa vue ? Autour de la nécessaire et douloureuse séparation, Alain Roehr compose avec ce premier roman une fable sensible au style détaché et à l'émotion douloureusement contenue.
Anna est mère de cinq enfants, cinq garçons ! Mais le destin lui offre l'espoir d'une sixième grossesse, et cette fois ce sera une fille, elle en est sûre... Joseph, le mari, n'en veut pas : il vient de perdre son travail, fuit dans l'alcool et souhaite donner ce futur enfant à sa soeur victime de stérilité. Mais Anna est persuadée au contraire que Joseph "a besoin d'une fille près de lui, pour trouver ce point sensible qu'il a dans le coeur". A ce moment précis, elle décide de la nommer. Lisa, ayant ainsi acquis une identité, devient la principale narratrice du roman. De son cocon, elle nous livre, avec un regard tendre et amusé, sa vision de la vie, ses peurs, les joies partagées avec sa mère. Sa voix nous transporte et nous suit comme une douce mélodie à la fois éloquente et discrète, émouvante et authentique.
Un livre au point de vue unique qui fait appel à notre sensibilité et dont la couverture chaleureuse nous transporte d'emblée dans cet univers afro-américain tellement dépaysant et différent de notre société.
Ce récit bouleversant et pudique est la chronique de la relation entre la narratrice et sa mère âgée. Cette femme cultivée, énergique, a mal supporté la solitude après le décès de son mari, et aussi la perte de son autonomie. A contrecœur, sa fille lui a trouvé une place dans une maison de retraite où elle lui rend des visites régulières. Petit à petit les rôles s'inversent entre la mère, de plus en plus dépendante, et la fille qui l'accompagne dans sa fin de vie.