Prescripteurs de saines addictions

Conseils de lecture

18,90
Conseillé par (Librairie L'Armitière)
22 août 2013

Papa bio

Un premier roman. C'est l'histoire d'un presque trentenaire en quête d'identité. À la mort de sa mère, il apprend que celui qu'il croyait être son père ne l'était pas. À la recherche de son "bio", le narrateur se trouve alors confronté à une série d'épreuves pour arriver jusqu'à lui. J'ai bien aimé que, pour une fois dans ce genre de romans, ce ne soit pas la mère mais le père que l'on recherche. C'est assez original. Il est aussi question dans ce livre de la recherche génétique, de ses nouvelles avancées et de ce que cela implique pour les familles.... Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire à l'écriture très fluide qui se lit un peu comme un roman d'aventures avec ce qu'il faut de suspens et de rebondissements.


22,50
Conseillé par (Librairie L'Armitière)
22 août 2013

Extraordinaire jardin

Des liens d'amour et de sang unissent les personnages de ce roman dont l'intrigue se passe entre le Pakistan et l'Afghanistan quelques mois à peine après l'attentat du 11 septembre. Le jardin de l'aveugle, jardin de latence entre la vie et la mort, c'est celui du père des deux principaux personnages, Jeo et son frère adoptif Mikal. C'est aussi le point de ralliement des deux frères séparés par la guerre et de toute leur famille. Malgré des scènes très dures de tortures et de violence, j'ai beaucoup aimé ce livre empreint d'une grande poésie et de beaucoup de sensualité. J'ai eu un peu de mal au début mais après une trentaine de pages, je ne pouvais plus m'arrêter de lire... Mon coup de coeur de la rentrée.


Conseillé par (Librairie Ravy)
22 août 2013

Un roman épistolaire, une magnifique lettre d'amour écrite par un vieil homme qui a eu une liaison adultère foudroyante avec Helga.
Dans une nature sauvage et magnifique, il refusa de quitter sa terre natale et de l'accompagner à Reykjavik. Il restera malheureux, et quand sa femme décèdera 40 ans plus tard, ce sera "la lettre à Helga".
Un texte poétique, harmonieux, une écriture lyrique, imagée, enlevée et surtout drôle, on est ému, mais on rit souvent !
Christine


Sabine Wespieser Éditeur

20,00
Conseillé par (Librairie Dialogues)
22 août 2013

Eblouissant !

Michel-Ange a trente ans. Afin de choisir le marbre du tombeau que le
Pape Jules II vient de lui commander, il se rend à Carrare, dans ces
carrières qu'il connaît déjà pour y avoir pris le bloc de sa Pièta de
Rome. Drapé dans la majesté de son génie, c'est un Michel-Ange
arrogant, souvent cruel, imperméable au monde, aux émotions et à ses
propres souvenirs, qui se mêle aux carriers toscans. Pourtant, en
partageant l'intimité des artisans de la pierre, en croisant le chemin
de deux figures quasi mythologiques, Cavallino, un fou qui se prend
pour un cheval, et Michele, un jeune garçon dont la mère vient de
mourir, Michel-Ange fend l'armure. Bouleversé par ces rencontres, il
s'ouvre aux autres et à lui-même.

La jeune violoniste baroque Léonor de Récondo nous convie à passer six
mois dans la tête d'un génie créateur, à le suivre sur le chemin
initiatique qu'il parcourt chaque jour vers la "pietra viva", la
pierre vivante. A ses côtés j'ai respiré la poussière de marbre,
cherché les veines dans les blocs, été éblouie par la blancheur des
montagnes dépecées. Ciselé de main de maître, tout à la fois charnel
et mystique, "Pietra viva" est un roman remarquable.


17,90
Conseillé par (Librairie Dialogues)
21 août 2013

Gracieux et poignant

"- [...] On ne sait jamais pourquoi on revient, n'est-ce pas ? On se noie dans tout ce qui est perdu et puis on s'en va.
Je devais la fixer avec un drôle d'air. Elle venait de résumer avec une exactitude troublante ce que je vis ici depuis mon arrivée." (p.61)

Aurélien Delamarre est romancier. Alors que paraît son sixième roman et qu'il devrait se prêter au jeu de la promotion, il accepte de mauvaise grâce, à la demande de ses parents et de son frère aîné, de se rendre en Normandie, à Villerville précisément. Sa mission : ouvrir les portes de la maison familiale à l'agent immobilier mandaté pour la vendre, puisque plus personne ne l'occupe désormais, ni à l'année, ni en vacances. Son séjour, qui ne devait pas durer plus de deux jours, se prolonge. Exilé dans ce lieu du passé, Aurélien est rattrapé par son enfance, son adolescence, et se livre à un état des lieux intime et personnel, jalonné par les deux livres qu'il s'offre dans la librairie locale : "Ecrire", de Marguerite Duras, et le premier tome des "Papiers collés" de Perros.
Un journal d'un trentenaire en crise gracieux et poignant.

"À propos de son roman Détours, René Crevel écrit cette phrase modeste : "J'ai déposé mon bilan". Telle est sans doute la vocation de ma petite entreprise normande : déposer mon bilan. Le premier." (p.179)