Prescripteurs de saines addictions

L'oeil de la perdrix

Christian Astolfi

Bruit du monde

  • Conseillé par (Librairie Point-Virgule)
    24 septembre 2024

    L'œil de la perdrix

    Rose refait sa vie à Toulon après avoir quitté sa corse natale. Elle rencontre alors Farida, une algérienne qui vit dans le bidon-ville en face de chez elle...
    Un roman qui parle d'amitié et d'émancipation sur fond de guerre d'Algérie.


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    2 septembre 2024

    Un roman vibrant et d'une infinie délicatesse

    L’auteur De notre monde emporté nous livre à nouveau un roman vibrant et d’une infinie délicatesse. Il nous raconte l’histoire de Rose, une corse mariée à un homme simple, sans heurt, s’attelant à ses tâches professionnelles et refoulant ses peines. Très jeunes, ils quittent leur île natale pour Toulon, à la recherche d’une vie meilleure. Ils y mènent une existence modeste avec leurs trois enfants qui grandissent et disparaissent. Rose est seule, s’accoutume à un quotidien sans éclats, jusqu’à sa rencontre avec Farida, un matin de 1957. Tout comme Rose, Farida est une déracinée. Elle vient d’Algérie et vit dans un bidonville. Entre ces deux femmes exilées, va naître une amitié poignante. Leurs différences culturelles et leurs appartenances sociales ne sont pas un obstacle. Au contraire, le lien précieux qui les unit se fait naturellement, avec une force tranquille qui émeut. On lit avec tendresse leurs échanges, leurs confidences et leurs rires. On les voit évoluer et s’émanciper. Ensemble, elles apprennent à lire et à écrire. C’est alors un nouveau monde qui s’ouvre à elles. Surtout à Rose, qui en découvrant les mots, découvrira le chemin de l’engagement. C’est un roman magnifique sur l’altérité, l’exil, la sororité et l’émancipation féminine. c’est un roman bouleversant sur l’histoire de deux femmes exceptionnelles qui j’espère sauront faire entendre leur voix au cœur de cette nouvelle rentrée littéraire.


  • Conseillé par (Librairie Page et Plume)
    27 août 2024

    Des conflits et des femmes

    Si vous ne connaissez pas Christian Astolfi, découvrez son écriture profondément humaine et son nouveau roman bouleversant.

    Dans ce roman, il raconte les blessures intimes et les fêlures nationales, les échos sur des vies invisibles des décisions, des actions prises en haut lieu, les drames qui défient le destin et rassemblent au lieu de diviser, le courage qu'il faut pour dépasser les préjugés et la chance d'avoir dans nos vies les Autres, d'où qu'ils viennent.

    Il donne voix avec sincérité et respect à celles et ceux qui ne l'ont pas ou que l'on a cherché à faire taire, à cacher.

    Vous n'oublierez pas Rose et Farida.

    Aurélie


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    14 septembre 2024

    Amitié au-delà des origines

    Rose est partie de Corse avec son mari et ses enfants pour vivre à Toulon.
    Elle rencontre Farida, Algérienne qui vit dans le bidonville avec son mari et ses trois enfants. Une amitié va naître et Rose va, par l'intermédiaire d'un cours d'alphabétisation, s'engager contre la guerre d'Algérie puis dans d'autres combats.
    Beau roman plein de tendresse et bel éloge de l'amitié.


  • Conseillé par
    12 août 2024

    Les soldats du refus

    Années 60.
    Rose vit à Toulon avec un mari que l’indifférence a gagné. Sa rencontre avec Farida bouleverse sa vision du monde. Ensemble, elles s’émancipent des contraintes sociétales.
    Une belle amitié révélatrice qui occulte la laideur du bidon ville que les femmes illuminent par leur solidarité et le militantisme.

    Le texte, magnifiquement écrit, pudique mais percutant, est un éloge à l’engagement et aux luttes idéologiques post guerre d’Algérie. A travers des chapitres courts, l’auteur capture la dureté d’une génération marquée par les privations et les pertes humaines. Les retours sur la jeunesse de Rose, notamment sa maternité à 16 ans, ajoutent une dimension personnelle et touchante à ce portrait de femmes courageuses et résilientes pleines d’espoir.

    « Le départ de Farida m’a laissée à terre – sans entorse ni éraflures »

    « Moi scarabée, me protégeant du monde, tout en m’attelant à l’ouvrage comme je le pouvais. Jouant des aiguilles. Vidant la pelote au fil du temps. Tricotant le rôle qui m’allait le mieux…. »