Swan Song : Tome 2 - La glace et le feu

Vers la fin de la Guerre Froide, en 1987, Robert McCammon publie ce roman terrifiant. Couronné du prix Bram Stoker (prix créé en 1987 et dont le co-lauréat cette année-là était Stephen King avec "Misery"), le livre vient juste d'être traduit et publié par les éditions Monsieur Toussaint Louverture qui ont décidé de l'habiller d'une couverture vintage et Pulp à souhaits !

Le roman s'ouvre sur une pluie de missiles et de bombes nucléaires qui s'abattent sur les États-Unis. Rayant quasiment tout de la carte et en premier lieu les grandes villes. Seuls quelques survivants arrivent à s'en sortir, hagards, ne sachant pas exactement ce qu'il s'est passé, ni si ça concerne l'ensemble du pays ou seulement certaines région. L'air est irrespirable, l'eau contaminée et rapidement après ces grands feux nucléaires ce sont des tempêtes glaciales qui dévastent tous les paysages.

C'est dans ce décor d'Apocalypse que l'on va suivre une poignée de personnages, certains bienveillants, révélant même une nature, des pouvoirs insoupçonnés, et d'autres, beaucoup plus hostiles, l'âme humaine dans toute son ambivalence, capable des pires atrocités.

Une grande fresque haletante, publiée en 2 volumes, entre Mad Max et La Route de Cormac McCarthy, qui joue avec les codes.

Un vrai régal à découvrir absolument pour tous les fans du genre et même les curieux !

Aurélie (Coup de cœur de Sébastien aussi !)

Sept ans. Sept longues années se sont écoulées depuis ce terrible 17 juillet qui a réduit le monde en cendre. Mais eux, ils sont toujours là : Sister, Josh, Swan et Roland, chacun tentant de survivre dans ce monde de glace et de poussière. Pourtant la fin est plus proche qu’ils ne le pensent… Serait-ce vraiment une fin, ou le début d’une nouvelle ère ?

C’est avec une pointe d’impatience et beaucoup d’excitation que nous repartons dans l’univers post apocalyptique de Robert R. McCammon, alors que sept longues années se sont écoulées pour nos héros. Écrit avec toujours autant de brio et de soin, cette conclusion magistrale est loin de nous laisser de glace. Tout simplement brillant, à découvrir absolument !

Marine