Terra alta

Melchor est un flic pas comme les autres. Ancien malfrat devenu flic après la lecture des Misérables, il s’est retrouvé en poste en Terra Alta après les attentats de 2017. D’ordinaire, il ne s’y passe jamais rien mais l’assassinat d’un couple âgé bouleverse son quotidien. Au passé sombre, taiseux, sauvé par la littérature et surtout les personnages de Jean Valjean et de l’inspecteur Javert, Melchor est un incroyable personnage toujours à la limite de basculer de l’autre côté.
Valérie

Oscillant entre Valjean et Javert, le héros de Javier Cercas se voit confier une enquête qui va le plonger dans les secrets de ce petit territoire de Catalogne. L’auteur dresse les très beaux portraits d’un homme et d’une région qui, sous leur quiétude, dissimulent leur histoire…

Javier Cercas laisse l’autofiction notamment sur l’histoire contemporaine de l’Espagne pour investir le domaine du polar avec Terra Alta pour lequel il a reçu le prix Planète 2019.
Melchor Marin, surnommé l’Espagnolard par ses collègues policiers, est arrivé depuis quatre ans en Terra Alta. Marié à Olga, la bibliothécaire, ils ont une fille qui s’appelle Cosette.
Finissant son service de nuit, il reçoit l’appel d’une domestique sud-américaine qui prévient du double meurtre de ses patrons. Meurtres stupéfiants de violence sur cette terre aride, sèche et brulée à plus de deux heures de Barcelone où d’habitude il ne se passe jamais rien !
Avec ce flic de polar, Javier Cercas retrouve les sujets vers lesquels il aime s’aventurer : la guerre civile qui a séparé les frères, familles et amis d’un même village, le pouvoir capitaliste qui écrase les plus petits, le déterministe social inéluctable qui contraint, et enfin, la liberté de chacun de construire sa vie de la manière qu’il choisit.
Pourtant, Terra Alta est aussi une ode à la littérature.
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