Prescripteurs de saines addictions

  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    1 octobre 2015

    Un roman qui fail la part belle à la linguistique sur fond d'intrigue policière à la mort de Roland Barthes. Avec beaucoup d'humour, Binet détourne le monde intellectuel des années 80. Aussi inclassable que magistral!


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    19 août 2015

    Barthes se meurt et immédiatement le gotha est en émoi. Un inspecteur, mi-barbouze, mi-panthère rose, aimerait tirer un fait au clair : un document a disparu de la serviette du sémiologue. Et s'il s'agissait d'un assassinat ? Barthes sortait bien d'un déjeuner avec Mitterrand ? Que lui veulent les RG de Giscard ? Avec Simon Herzog, sorti des fosses universitaires, ils vont interroger tout ce que la France des trente glorieuses a compté de références intellectuelles. Après avoir planté les décors mythologiques des années 60-80, Laurent Binet nous offre une enquête en forme de farce au vitriol sur le pouvoir de la langue; avec un art consommé de la distance, le verbe est à la hauteur des personnalités croisées (Deleuze, Derrida, Foucault, Eco, et une mention spéciale à Sollers...). C'est brillant, souvent hilarant et libre comme rarement. C'est surtout fait de cette extrême légèreté qui rend toute chose profonde.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    19 août 2015

    Une belle réussite !

    Et si Barthes avait été assassiné ? Un meurtre maquillé en stupide accident de la route... En partant de ce postulat, Laurent Binet décrit et imagine la société française en 1980, l'entourage du philosophe et surtout un mobile à ce meurtre.
    Roman policier, d'espionnage, roman d'une époque et d'une société. Laurent Binet s'amuse et nous aussi ! Une belle réussite !
    Valérie


  • Conseillé par (Librairie Arcanes)
    19 août 2015

    James Bond au pays de la linguistique

    Paris 1980, Roland Barthes vient d'être victime d'une tentative de meutre : il aurait découvert la septième fonction du langage... et nous voilà embarqués dans la valises d'un vieux flic assisté d'un jeune prof de linguistique à bord d'un magnifique OVNI, cours de sémiologie, enquête effrénée, fresque d'une époque et satire de la vie intellectuelle française.
    C'est irrévérencieux, drôle, instructif et très addictif. Une expérience littéraire très réussie!


  • Conseillé par
    5 novembre 2015

    enquête, linguistique

    Je retrouve avec plaisir la plume de l’auteur de HHhH, que j’avais beaucoup aimé.

    Que dire de ce roman foisonnant qui n’ai déjà été dit ? Je me suis replongée dans mes années de fac en compagnie des idées de Roland Barthes, et j’ai découvert les personnalités de Foucault, Sollers et Kristeva. Enfin, les personnalités passées par l’imagination de l’écrivain.

    Un roman qui nous replonge dans les années 1980, juste avant l’élection présidentielle.

    Le Logos Club, dont j’ai trouvé l’idée originale, m’a moins parlée.

    J’ai également rencontré Giscard et Mitterand dans l’intimité, ou presque.

    Quant au personnage de l’enquêteur et de son acolyte, je les ai adorés.

    Mais je suis un peu triste en refermant ce roman, car au fond, peu importe qui a tué Roland Barthes. Quel dommage…..

    L’image que je retiendrai :

    L’auteur se venge-t-il de Philippe Sollers en lui réservant le sort qui est le sien en fin de roman ?

    http://alexmotamots.wordpress.com/2015/10/28/qui-a-tue-roland-barthes-laurent-binet


  • 22 août 2015

    25 Février 1980, ROLAND BARTHES est renversé sur un passage clouté à Paris. Accident ? Non. Assassinat ? Oui, car il transportait un document confidentiel sur la 7° fonction du langage (après les 6 décrites par Jacobsen) et celui-ci a disparu lors de l’accident. Et cette 7° fonction intéresse beaucoup de gens puisqu’elle permet de convaincre n’importe qui de n’importe quoi. Le commissaire J Bayard et le sémiologue Simon Herzog enquêtent, notamment parmi la crème du milieu intellectuel français (DERRIDA, FOUCAULT, les philosophes…) : lors de celles-ci ils découvrent l’existence d’une société secrète, le Logos Club. Roman très vivant, alerte, drôle qui nous plonge dans les années 80 au milieu des intellectuels.