Les danseurs de l'aube

Hambourg 2017, aux marges d’un sommet altermondialiste deux jeunes gens se rencontrent autour de leur passion commune le Flamenco. Elle, Iva est une rom qui a fui son pays pour vivre son rêve. Lui, Lukas un garçon au look androgyne est en pèlerinage sur les traces de son « idole » Sylvin Rubinstein.
Années 30 Sylvin et Maria, deux jumeaux fusionnels qui ont dû fuir la Russie à l’arrivée des bolcheviques, sont des danseurs de Flamenco qui se produisent avec succès sont le nom Império et Dolores dans les différents cabarets européens mais la montée du nazisme va bouleverser leurs vies.
Marie Charrel, s’est inspirée pour ce texte de l’histoire de Sylvin Rubinstein qui a combattu le nazisme et s’est joué de la Gestapo en se travestissant en femme…
En alternant les aventures des deux couples « miroir », l’auteur nous propose un magnifique roman dans lequel les deux couples d’artistes devront danser leurs destins malgré les orages de l’histoire mais avec pour seul objectif d’être eux-mêmes sans contrainte …
Une véritable ode à la liberté et à l’art que je ne peux que vous recommander !!!

1930, nous rencontrons Sylvin Rubinstein et sa jumelle Maria. Ils sont l'un et l'autre habités et passionnés par le flamenco. Mais la guerre éclate et emporte avec elle Maria. Pour lui rendre justice, Sylvin va se travestir en femme et s'engager dans la résistance.

2017, Lukas et Iva se rencontrent lors d'une manifestation. Il est lui aussi animé par le feu du flamenco et décide de partir sur les traces de son idole, Sylvin Rubinstein. Lukas et Iva s'embarquent donc dans un voyage initiatique et historique.

Un roman dans lequel il est question d'identité, de quête de liberté et une ode à se sentir vivant.

Marie Charrel a un don pour nous raconter des histoires passionnantes.

Elle nous livre ici un roman sur la danse, le flamenco, avec cette manière de donner vie à ces personnages, ces êtres en métamorphose, flamboyants, riche d'une énergie, d'une âme, d'une volonté. Il émane d'eux une lumière, une beauté, une véritable arme contre l'obscurité et l'obscurantisme.

Un roman qui rappelle à quel point l'art, ce mélange de beauté, de création, ce concentré de vie, de culture, cette richesse, est plus que jamais nécessaire, quelle que soit la forme qu'il prend, pour ouvrir les esprits, réconforter, vibrer, se sentir vivant et libre.
~~Aurélie~~

Au détour d’une rue dans un café de Hambourg , Iva et Lukas se reconnaissent. Pour eux c’est tout de suite une évidence, leurs corps ne peuvent lutter contre cette envie immédiate, irrépressible de danser ensemble. Leur danse, c’est la flamenco, ils ne sont pas espagnols et pourtant ils ont ça dans le sang , le duende . A partir de ce moment leur destin sera lié . En contrepoint de cette histoire, Lukas raconte à Iva la vie de Sylvin Rubinstein, danseur de flamenco hors pair et de sa sœur jumelle Maria, perdus tous les deux dans les affres de la seconde guerre mondiale . Un roman magnifique, porté par des personnages lumineux et bouleversants.

Dans les années 30, Sylvin et Maria Rubinstein dansent. Ils ont le flamenco dans la peau, rien ne les arrêtent. Jusqu'à ce que la guerre s'amène, transformant à tout jamais leurs vies. Séparés d'un morceau d'eux-mêmes, le sens semble disparaître peu à peu. Sylvin se retrouvera du côté de la résistance, prendra coup sur coup, vivra de multiples choses avant de réussir à la retrouver, en se retrouvant.

En 2017, à Hambourg, un jeune homme du nom de Lukas s'interroge sur son identité. Danseur classique, il va un jour entendre parler de Sylvin Rubinstein, se passionnera pour le flamenco. Le classique, c'est terminé. Alors sur les traces du danseur des années 30, il fera la rencontre d'Iva. À eux deux, ils forment les nouveaux jumeaux, ils forment les danseurs de l'aube...

Roman inspiré d'une histoire vraie, composé de deux histoires parallèles où l'expression des corps par la magnificence de chaque pas de danse est exposée, "Les Danseurs de l'aube" nous emmène dans deux galaxies différentes et pourtant reliées par un long fil invisible. Marie Charrel a su user d'une écriture qui nous attrape et qui n'accepte de nous relâcher qu'à la fin de notre lecture...