Prescripteurs de saines addictions

  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    27 novembre 2020

    Le pouvoir de la littérature

    Récit autobiographique. La sœur d'Irène a été agressée façon « Orange mécanique » chez elle, dans son pavillon de Brétigny-sur-Orge, près du Décathlon, à la fin de l'été 2018. Depuis, l'enquête piétine et l'auteur essaie de la débloquer alors qu'elle ne voyait plus cette sœur depuis 10 ans, étant bipolaire maladivement. Dans l'enfance, elles s'entendaient merveilleusement, seulement séparées de quelques années.
    Le pouvoir de la littérature, si cher à Irène : " je dois aux livres ma victoire contre le silence ". Ici, silence de la police, des juges, de la famille...
    Récit poignant.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    25 août 2020

    Un cri du coeur!

    Denise était la sœur aînée d’Irène Frain. Elle est morte des suites de ses blessures après avoir été agressée chez elle dans son pavillon de banlieue. C’est l’indifférence face à cette mort qui insurge Irène Frain. L’indifférence de sa famille d’abord qui tarde à la prévenir, de la police ensuite qui n’enquête pas vraiment. A travers ce récit elle tente de redonner vie à Denise qui a beaucoup compté dans son enfance même si elles se sont éloignées à l’âge adulte. Ce livre est un cri de douleur face à la banalisation et à l’injustice, il ne pourra que vous toucher !
    Valérie


  • Conseillé par
    6 octobre 2020

    Pendant un quart du livre, je me demandais bien où Irène Frain voulait en venir.
    Elle nous raconte un fait divers abominable : une vieille dame se fait sauvagement assassiner chez elle.
    Certes c’est atroce mais pourquoi tant expliquer, délayer.
    Ce n’est qu’à la page 60 qu’on comprend enfin, cette vieille dame, c’est sa sœur.
    Et le silence qui s’est installé autour de cette mort, silence de la police, silence de la justice, silence de la famille, la mine au plus profond d’elle-même.
    Il aura fallu ces lignes, ce livre pour que s’apaise un peu sa colère.
    Les sentiments qu’elle traverse sont magnifiquement traduits.
    Ses souvenirs, ceux de cette sœur aimée qu’elle avait perdue de vue aussi.
    Irène Frain a une belle écriture, elle sait mener ses récits.
    Ici, elle m’a particulièrement touchée et je l’espère sincèrement plus apaisée, presque deux ans après cet horrible drame.