Prescripteurs de saines addictions

La femme révélée

Gaëlle Nohant

Grasset

  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    4 avril 2020

    S’il faut trouver un intérêt à cette période un peu pénible, c’est bien celui de nous offrir du temps de lecture.
    «  La femme révélée  », est un grand LIVRE, comme il y en a peu dans une année.
    Ce roman est beaucoup plus qu’un portrait de femme, il est plus qu’une photo de la société de la première moitié du XXème siècle.
    C’est une pointe qui s’enfonce au plus profond des personnages, comme pour faire un prélèvement, un carottage de la société afin de nous dire quelque chose de la nature humaine.
    Ce livre suinte l’humanité.

    Jean-michel BLANC


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    26 février 2020

    Violet Lee débarque à Paris en 1950, elle vient de quitter les USA, son fils de 7 ans et une vie facile pour l’inconnu et la précarité. Mais sa vie était en jeu et le départ la seule solution. Petit à petit elle se dévoile en marchant dans Paris son appareil photo toujours à portée de main. Une nouvelle fois Gaëlle Nohant nous transporte, nous fait voyager dans les années 50-60 de l’Amérique ségrégationniste au Paris de Saint Germain des près, et on y est! Elle nous offre un roman fort, émouvant, envoûtant qui se dévore. Gros gros coup de cœur !
    Valérie


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    24 février 2020

    coup de coeur Sophie

    Pourquoi Eliza débarque sous une fausse identité à Paris avec pour seul
    souvenir de son passé son Rolleiflex?
    Pourquoi a t -elle abandonné sa ville Chicago, son mari et surtout son petit garçon de six ans ?
    Auteur de plusieurs romans dont "la légende du dormeur éveillé",Gaelle Nohant nous propose une histoire passionnante d'une femme qui pour survivre va devoir s'inventer une nouvelle vie .
    Outre ce beau portrait de femme , elle nous plonge dans le Saint Germain des années 50 et nous immerge une décennie plus tard à Chicago dans le conflit pour les droits civiques des noirs américains .
    Si comme moi vous aimez les histoires aux intrigues féminines alors vous prendrez plaisir à lire ce livre !!!


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    28 janvier 2020

    Derrière l'objectif

    "La vérité, c’est qu’il y a dans nos vies des impasses dont on ne peut s’échapper qu’en détachant des morceaux de soi."
    Eliza ou Violet, Paris ou Chicago, passion ou raison, il y a un peu de cela et beaucoup d'autres choses dans ce roman que l'on dévore ! Un très beau portrait de femme, entre contradictions et rêves d'une liberté toujours plus grande. On aimerait voir ses photos, entendre le jazz du Paris souterrain, et voir émerger un monde plus juste.


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    18 janvier 2020

    AMBIANCE DES ANNES 50 A PARIS ET CHICAGO


    1950 : Eliza Donelley qui vit à Chicago disparaît sous l'identité de Violet Lee à Paris en laissant son mari et son fils de 8 ans ; Elle refait sa vie avec son appareil photo, un Rolleiflex qu'elle ne lâche pas. Elle fréquente les clubs de jazz de St Germain des prés ou nous sommes baignés dans cette ambiance inimitable ! On apprend petit à petit les raisons de son départ. Elle rencontre Sam, un compatriote dont elle tombe amoureuse mais elle n'est pa au bout de ses aventures, loin de là ! Roman addictif et prenant !


  • Conseillé par
    1 juin 2020

    Très belle découverte

    Eliza, devenue Violet, est une femme libre, militante exilée, c'est au travers de ses photos qu'elle fait passer l'émotion de ce qu'elle défend et de ce qu'elle combat. Livre complètement dans l'actualité avec le combat contre les féminicides et celui pour les droits civiques, pendant les émeutes qui suivirent l'assassinat de leur meneur, Martin Luther King. 50 ans nous séparent ce qui prouve que si le monde a évolué, technologiquement parlant, du point de vue humain il reste encore beaucoup à faire ! Une belle découverte, je ne connaissais pas cette auteure.


  • Conseillé par
    18 février 2020

    De Chicago à Paris, Eliza devient Violet pour échapper à un mari fortuné mais sans scrupule dont elle craint qu’il ne veuille la faire tuer.
    Son drame ; elle a laissé son enfant
    Sa survie : son appareil photo.
    Quelle merveilleuse conteuse que Gaëlle Nohant !
    379 pages de pur bonheur.
    L’histoire de cette femme est subjuguante.
    Les tournures de phrases sont un délice.
    Chaque mot est bien choisi, bien à sa place. Il n’y en a pas un de trop.
    Ils sont rares les livres aussi aboutis, aussi parfaits.
    Intelligence, sensibilité, documentation riche….. que de bons ingrédients au service de ce superbe roman.
    Contrairement à certains livres qu’on a hâte de terminer, je ralentissais la lecture de celui-ci pour en garder encore un peu pour le lendemain.


  • Conseillé par
    13 février 2020

    destin de femme

    Troisième roman de l’auteure, je dois dire qu’elle me surprend à chaque fois : j’avais beaucoup aimé le premier, abandonné le second.

    Je suis allée au bout de celui-ci, sans être véritablement convaincue.

    Car voyez-vous, l’auteure excelle dans les descriptions de foules (je me souviens du feu et de la panique dans La part des flammes). C’est également le cas dans celui-ci, sauf que cet élément arrive en fin de roman.

    Avant : je me suis ennuyée. L’histoire d’amitié avec Rosa, l’histoire d’amour avec Sam ne m’ont pas convaincu, et les retrouvailles avec son fils m’ont paru grandement improbable.

    Mais j’ai souri chaque fois que l’auteure utilisait le mot escarpin : il y a avait longtemps que je ne l’avais plus lu ni entendu.

    J’ai tout de même aimé les descriptions de Chicago et de la ségrégation qui régnait dans la ville dans les années 50.

    J’ai découvert Saul Alinski et son combat.

    Espérons que le prochain roman de cette auteure saura plus convainquant.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la soeur chargée de fermer la porte à minuit.

    Quelques citations :

    C’est humain, tu vois, d’aspirer à la liberté, de ne pas supporter la cage.

    Mais la vérité, c’est qu’il y a dans nos vies des impasses dont on ne peut s’échapper qu’en détachant des morceaux de soi.

    Se perdre dans ces ténèbres qui vous recrachent en morceaux.

    Parce que si on veut contrôler les pauvres, il faut commencer par les diviser. Et surtout, si tu es mon inférieure, je peux te payer à bas prix (…). Admettre que les hommes sont égaux mettrait l’équilibre du monde en péril. Il y a trop d’intérêt en jeu, depuis trop longtemps.

    Notre prospérité repose sur l’injustice, il faut composer avec ça.

    Cette guerre-là a été notre ticket gagnant pour sortir de la Dépression. Et regarde : nos ennemis d’hier sont déjà devenus nos alliés, et on n’a pas attendu l’armistice pour considérer les Russes comme nos adversaires.

    J’acceptais de vivre avec cet inachevé, ce vide inguérissable. (…) Même si tu soutiens que tu n’as fait qu’écouter le chant de mon âme, qui se débattait dans l’obscurité mais aspirait à rayonner au-dehors.

    Tu l’as aidé à grandir, et à comprendre que le monde n’était pas là pour lui tendre des pièges.

    https://alexmotamots.fr/la-femme-revelee-gaelle-nohant/