Prescripteurs de saines addictions

Bakhita

Véronique Olmi

Albin Michel

  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    20 octobre 2017

    Bakhita est née au Darfour dans les années 1860, elle grandit dans un petit village entourée
    de sa famille jusqu’au jour où elle est enlevée par des négriers qui vont faire d’elle une esclave. Elle va connaître ensuite différents maîtres qui vont lui faire subir les pires sévices …
    Un jour alors qu’elle est devenue adolescente elle est rachetée par le consul d’Italie et sa vie va en être bouleversée .
    Inspirée d’une histoire vraie l’auteur nous restitue avec vérité et émotion le surprenant parcours de cette femme qui bien qu’elle fut longtemps considérée soit comme une simple marchandise ou plus tard comme « objet » de propagande, sera une personne d’une grande bonté qui tout au long de sa vie aimera et protégera les enfants ou les gens qu’elle côtoiera.
    C’est un livre bouleversant qui met en lumière l’histoire d’une esclave déclarée une sainte en l’an 2000 mais qui pour moi m’apparaît comme une belle personne qui malgré toutes ses humiliations et ses traumatismes a toujours cru en son destin et surtout en son humanité !!!


  • Conseillé par
    8 février 2018

    esclavage

    Je ne connaissais rien de la vie tragique de celle qui n’a pas de nom en ouvrant ce roman maintes fois primé.

    Je découvre une petite fille qui ne se souviens pas de son nom, prise dans la violence d’un monde d’adultes, obligée de grandir vite.

    Je rencontre une jeune fille et une femme qui ne lâche la main de personne pour ne pas perdre encore le peu qu’elle possède : une amie, un repère.

    Une femme forte capable, avec ses peu de mots, d’affirmer ce qu’elle veut. Même si la société européenne ne lui permet pas de couper complètement avec sa condition d’esclave.

    Si j’ai aimé Bakhita et sa philosophie de vie : laissez venir à moi les petits enfants, je dois dire que je ne suis décidément pas fan du style de l’auteure.

    Trop d’adjectifs plaqués à la limite du superfétatoire qui brouillent le rythme du récit au lieu de lui donner du souffle.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Bakhita s’adressant à la lune où qu’elle soit.

    Quelques citations :

    « On pourrait croire que le monde s’ouvre, se rencontre et grandit. Il se rétrécit, se morcelle et se creuse. » (p.175)

    « Elle a traversé de nombreuses années et de nombreux pays, et elle n’a jamais vu que le même paysage, celui des hommes perdus, des mères dépossédées et des enfants sans innocence. » (p.329)


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    4 décembre 2017

    "Sois douce et bonne, ne perds jamais espoir en la vie, protège les plus jeunes que toi..." Même si elle a oublié son propre nom, Bakhita n'a jamais oublié les enseignements de sa plus tendre enfance qui ont orientés sa vie.
    Magnifique !