- EAN13
- 9782542121214
- ISBN
- 978-2-542-12121-4
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 16/02/2024
- Collection
- Thèses de l'École polytechnique de Louvain
- Nombre de pages
- 474
- Dimensions
- 24 x 16 cm
- Poids
- 701 g
- Langue
- français
L'accès aux semences sous influences
Le cas de la filière haricot sur le territoire d'Idjiwi, à l'est de la RD Congo
Alice Claire Jandrain
Presses Universitaires du Louvain
Thèses de l'École polytechnique de Louvain
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"Thèse présentée en vue de l'obtention du grade de Docteure en sciences politiques et sociales.
L'agriculture, comme de nombreuses activités, est genrée. En effet, les tâches agricoles et le type de cultures sont généralement répartis selon le genre. L'agriculture de rente est généralement l’apanage des hommes et l’agriculture vivrière celui des femmes. La sélection et la conservation des semences font l’objet de cette même répartition. Ainsi, la sélection et la conservation des semences des cultures vivrières sont une activité majoritairement féminine.
Toutefois, face à de nombreux chocs contextuels, il est de plus en plus difficile pour ces cultivatrices de conserver leurs semences d’une saison à l'autre. Elles se dirigent alors vers des protagonistes extérieurs pour s’en procurer. Certains de ceux-ci produisent des semences selon la réglementation semencière congolaise. Or, celle-ci se fonde sur des normes internationales, héritées de la colonisation et des sciences modernes. Ceci a pour effet de déterritorialiser la sélection et conservation des semences, mais aussi de masculiniser cette activité."
L'agriculture, comme de nombreuses activités, est genrée. En effet, les tâches agricoles et le type de cultures sont généralement répartis selon le genre. L'agriculture de rente est généralement l’apanage des hommes et l’agriculture vivrière celui des femmes. La sélection et la conservation des semences font l’objet de cette même répartition. Ainsi, la sélection et la conservation des semences des cultures vivrières sont une activité majoritairement féminine.
Toutefois, face à de nombreux chocs contextuels, il est de plus en plus difficile pour ces cultivatrices de conserver leurs semences d’une saison à l'autre. Elles se dirigent alors vers des protagonistes extérieurs pour s’en procurer. Certains de ceux-ci produisent des semences selon la réglementation semencière congolaise. Or, celle-ci se fonde sur des normes internationales, héritées de la colonisation et des sciences modernes. Ceci a pour effet de déterritorialiser la sélection et conservation des semences, mais aussi de masculiniser cette activité."
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