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EAN13
9782355181429
ISBN
978-2-35518-142-9
Éditeur
MERGOIL
Date de publication
Nombre de pages
646
Dimensions
29,7 x 21 x 2,1 cm
Poids
2700 g
Langue
français

Céramologie d'un Oppidum arverne.

Mergoil

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Comment, à partir de la céramologie, aborder un objet d’étude aussi complexe que la ville protohistorique, tout en apportant sa pierre à la constitution de référentiels chrono-typologiques déjà solides ? Cet ouvrage relève le défi, en tirant parti des conditions particulièrement favorables apportées par les fouilles de l’oppidum de Corent en Auvergne, l’un des sites archéologiques les plus féconds de la Gaule de la fin du second âge du Fer. Les recherches dont il bénéfice depuis une vingtaine d’années livrent l’image inédite d’un centre urbain gaulois, doté d’un complexe monumental associant sanctuaire, édifice de réunion et place de rassemblement, autour duquel s’agrègent habitats et lieux d’activités économiques diversifiés, dont beaucoup portent la marque des élites sociales. Singulière à bien des égards, la richesse du site est à l’image de celle du peuple dont il a été le chef-lieu au Ier s. av. n. è. : les Arvernes, qui tiennent une place importante dans les sources écrites gréco-romaines et dont l’abondante culture matérielle a permis la réalisation d’une sériation chronologique des mobiliers qui trouve peu d’équivalents en France.Ce travail, issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2019 à l’université Lumière Lyon 2, s’appuie sur une grande masse de matériel, totalisant près de 130 000 restes examinés. Son corpus d’étude fonde une classification typologique approfondie et une synthèse chronologique en douze horizons – de La Tène D1 à la fin du Haut-Empire –, ainsi qu’une analyse spatio-fonctionnelle qui met à profit le caractère extensif des fouilles et la distinction des espaces. La mobilisation de l’ensemble des données archéologiques (architecture, monnaies, mobiliers métalliques, faune…) permet d’aborder, en synthèse, la genèse et le devenir de cet oppidum sous le prisme des mutations politiques et sociales qui ont affecté les Arvernes à la fin de l’âge du Fer, ainsi que leur insertion dans les réseaux d’échanges économiques et culturels à grande échelle qui caractérisent cette période.
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