Prescripteurs de saines addictions

Delie : object de plus haulte vertu
EAN13
9782600009430
ISBN
978-2-600-00943-0
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Textes Littéraires Français
Dimensions
18 x 11,5 cm
Poids
1000 g

Delie : object de plus haulte vertu

Droz

Textes Littéraires Français

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  • Vendu par Librairie Dialogues
    67.27

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Non de Venus les ardentz estincelles, Et moins les traictz, desquelz Cupido tire : Mais bien les mortz, qu'en moy tu renovelles Je t'ay voulu en cest Oeuvre descrire. D'entrée, Scève définit la singularité de son canzoniere. Comme la traduction de La Deplourable fin de Flamete, sa Délie est d'abord leçon, avertissement, salutaire mise en garde. Elle se veut exemplaire et commune. Nourrie d'Hésiode et de Virgile, de Dante, de Pétrarque et de Marot, de Platon, de Ficin et de Léon l'Hébreu, mais également - aussi étrange que cela puisse nous paraître -, de la poésie mariale du Puy de Rouen, elle propose d'illustrer pour le plus grand bénéfice du lecteur les dangers guettant tous ceux qui, imprudents mariniers, osent s'aventurer dans les " gouffres amers " de " la naufrageuse mer d'amour ". Elle est surtout, par-delà le " travail ", les " angoisses ", les " souffrances " et les " morts ", le plus bel hymne jamais composé par un poète de notre Renaissance à la gloire de l'amour humain, cette " flamme si saincte " qu'elle peut vaincre à la fois la Mort et le Temps. Le texte reproduit est celui de l'édition publiée à Lyon en 1544 par Antoine Constantin. Etablies à partir de l'édition parisienne de 1564, les variantes figurent en tête de chacune des Notices regroupées dans le second volume.
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