Prescripteurs de saines addictions

Conseils de lecture

leçons socratiques et alternatives

Bréal

21,50
Conseillé par (Librairie Dialogues)
19 avril 2005

Au moment où se mettent en place les nouveaux programmes de philosophie pour les classes terminales qui posent un certain nombre de contraintes aux enseignants, les éditions Bréal publient cet antimanuel (sous-titré par l'auteur "leçons socratiques et alternatives") qui pourra passer pour un brûlot, et en tout cas ne laissera pas indifférent.
Lui-même enseignant, Michel Onfray propose du programme une approche très personnelle et bien peu conformiste. Véritable manuel qui suit les instructions officielles en étudiant les neuf notions au programme : la nature, l'art, la liberté, le droit, la technique, la raison, la conscience, l'histoire et la vérité, le livre s'écarte des sentiers battus dans les questions qui y sont posées - et dont la formulation choquera peut-être certains- et surtout dans le choix des auteurs et des textes qui illustrent le propos...

Mais l'objectivité ne peut exister dans un domaine où chaque enseignant exprime inévitablement ses convictions et choix dans le cours qu'il donne.
Destiné aux élèves de terminale et d'une approche très plaisante, le livre d'Onfray est aussi un outil bien utile pour les parents et pour tous ceux qui aiment à réfléchir avec les adolescents à des questions qu'ils se posent et nous posent.


Conseillé par (Librairie Dialogues)
19 avril 2005

Ce premier roman relate avec talent la vie d'un homme qui vient de perdre sa femme. Dès lors, une quête infinie vers l'éternité se met en place. Rappelant celle de Rimbaud dans la campagne ardennaise, il rencontre ainsi plusieurs personnages qui croient l'aider à récupérer son identité alors que lui ne désire que retrouver sa femme et lui donner ce qu'il n'a pas réussi à accomplir : l'acte d'aimer et d'écouter.


Conseillé par (Librairie Dialogues)
19 avril 2005

Joseph est un écrivain sans succès qui mène une vie trop banale à son goût. Ne supportant plus le poids de ses racines, il aime se perdre dans la ville de LOndres où il retrouve ses amis artistes : Charles et Albert. Il évoque ainsi sa vie, celle d'un homme en proie à la solitude et à l'incompréhension d'une femme qu'il aime par habitude et qu'il va tromper afin d'exprimer sa passion.

Il se définit lui même comme un personnage de roman : "Joseph GRAND. Né en 1926 en Pologne. Arrive au Canada avec ses parents [...] s'enrôle en 1944 dans la RCAF, l'armée de l'air canadienne de sa majesté. [...]Après la guerre, retourne en Angleterre. Epouse une britannique. Ecrit des chroniques de voyages."
On est touché par son témoignage sincère car sa vie humble et intimiste pourrait être très bien la nôtre. Dans une langue épurée, sublime et authentique, Norman Levine décrit avec habileté le désenchantement de l'homme. Ses personnages évoluent ainsi dans un cadre unique teinté d'une atmosphère romantique et expressionniste. L'ivresse de l'amour, la beauté de la ville, la quête d'identité et des sentiments sont autant de thèmes que l'auteur traite avec force et maturité.


Conseillé par (Librairie Dialogues)
19 avril 2005

Une écriture délicate, virulente, qui dresse deux portraits puissants et complexes. Sandor Marai est désormais considéré comme l'un des écrivains Hongrois majeurs du siècle dernier.
Par l'auteur des "Braises", autre roman à lire absolument.


Conseillé par (Librairie Dialogues)
19 avril 2005

Ce superbe roman de Philippe S.Hadengue avait été publié par Maren Sell en 1988. Il avait alors rencontré un succès public et critique et avait été couronné du « Prix de l'Evénement du jeudi », puis du « Prix Louis Guilloux », et en mai 1989, du « Prix du Livre Inter ». Pauvert vient de prendre l'excellente initiative de le rééditer. Cette ville de l'Atlantique Nord, pourrait être Brest, lui ressemble, comme elle ressemble à d'autres villes portuaires de cette côte. Et nuits après nuits, la vie s'écoule, les gens se rencontrent, des amours se nouent, des drames aussi, dans la grande salle bondée du plus grand bar de nuit d'Europe Occidentale : un opéra désaffecté, situé sur le long quai de l'ancien quartier des armateurs. Hadengue décrit avec un immense talent et une grande justesse l'ambiance qui règne dans ces quartiers portuaires et les personnages étranges et attachants qui peuplent leurs nuits.