Celles qu'on tue

C'est un roman noir où la violence fait rage.
Brésil, état de l'Acre dont la région est partiellement couvert par la forêt Amazonienne. Une jeune avocate s'y rend pour suivre le procès d'une indigène tuée dans d'atroces souffrances.
En se confrontant au quotidien de la population locale, elle découvre les injustices vécues par ceux-ci et notamment les horreurs faites aux femmes.
Mêlant sa propre histoire aux tragédies dont elle fait face, elle nous livre la dure réalité de la place des femmes dans la société Brésilienne.
La justice y est quasi-inexistante et trop souvent injuste pour les plus faibles et notamment à l'égard des femmes.
" Celles qu'on tue", sans impunité, en bravant la loi.
Ce roman est aussi un cri d'appel de la nature contre les hommes.
Un roman coup de poing qui ne laisse pas indifférent!

Coup de cœur de Camille

Le roman noir Celles qu’on tue renvoie vers la brutalité d’un monde injuste et violent où rien ne semble pouvoir changer l’ordre installé. Patricia Melo mêle le passé et le présent de son héroïne pour décrire la sauvagerie des hommes. Néanmoins, le roman devient roman policier en racontant une enquête sur des assassinats pour taire ceux (ou celles) qui dénoncent. Il décrit aussi la magie de l’Amazonie et ses rites ancestraux.
La voix de Patricia Melo, féministe à portée sociale, est à découvrir à la fois comme un témoignage de ce pays du bout du monde et la réalité de la condition des femmes mais aussi pour comprendre l’importance d’une nature à préserver. Le roman, Celles qu’on tue, ne peut laisser personne indifférent !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/12/04/patricia-melo-celles-quon-tue/

Un texte qui remue, foudroie et met en lumière le fléau des violences faites aux femmes. Sur fond de féminicides et de destruction de la forêt amazonienne, ce qui fascine, touche et reste avant tout, c'est l'intensité incomparable du langage de Patrícia Melo : crue, cruel et percutant. Un roman coup de poing qui coupe le souffle et touche en plein cœur.